Philippe VERGNES 20 mars 2018 08:33

@ alinea,


Il va de soi que la complexité de la vie fait que nous pouvons adopter différentes solutions face à une situation identique : fuite, combat ou inhibition de l’action. Mais d’ordinaire, lors d’une relation d’emprise, plus elle s’éternise et plus le mode de réponse privilégiée de la « victime » sera celui de l’inhibition de l’action. D’où également sa mise en danger.

Je comprends... pour le chagrin « inguérissable » (je n’aime pas ce mot même s’il peut être juste). Il peut parfois y avoir des traumatismes inguérissables (bien plus souvent qu’on ne le croit malheureusement), c’est pourquoi je m’insurge un peu contre le concept de résilience : ça marche moins souvent qu’on ne voudrait bien le laisser croire. Mais peut-être que cette croyance est-elle nécessaire à certains pour justement leur permettre d’être résilient.

N’avez-vous jamais essayé l’EMDR ou l’EFT ?

Le traumatisme que vous décrivez est qualifié de « complexe » en psychotraumatologie et les retours que j’ai pu avoir sur l’EMDR ou l’EFT, selon que ce traumatisme soit associé à d’autres types de traumatismes ou non, c’est que ça marche plutôt bien (ce n’est pas non plus garanti à 100 %)... ça vaudrait peut-être le coup d’essayer pour « débloquer » certaines émotions.


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