Elliot Elliot 23 mars 2018 12:43

« - en second lieu, si l’acte est évidemment condamnable, il mérite toutefois des investigations poussées pour en déterminer les responsables. À l’heure actuelle, des preuves flagrantes quant à ses auteurs, sinon ses instigateurs, ne sont toujours pas fournies par l’accusation. » 

L’exécution est peut-être et même sûrement condamnable d’un point de vue humaniste mais l’espion en question ressortit aux lois militaires qui punissent le plus souvent la trahison de la peine de mort : il a choisi son destin en connaissance de cause et quelles que soient les raisons qui lui ont permis de s’installer en Angleterre, il devait savoir que la Justice de son pays pouvait le frapper à n’importe quel moment ; il suffisait que l’on retrouve sa trace qu’il n’avait donc pas suffisamment pris de précautions à masquer.

Que l’acte ait été commandité en très haut lieu me semble absolument invraisemblable : ni Poutine ni son entourage n’ont de temps à perdre avec de telles billevesées.

Il n’empêche que le crime ( terminologie dont je laisse la responsabilité à Madame Teresa May ) est signé et il doit servir de message à tous ceux qui sont tentés par le double jeu : il y a des risques.


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