Cateaufoncel 25 mars 2018 20:18

@Ar zen

Il ne s’agit, en aucun cas, de désobéir aux traités - en aucun cas, vous comprenez ? -, il s’agit de bloquer le fonctionnement « compromissionniste » et « unanimitaire », qui est le talon d’Achille de la poursuite des politiques européennes, puisque je le répète : personne n’a jamais prévu que des pays membres pourraient, un jour, devenir hostiles à l’Union - comme ils disent.

Souvenez- vous des fameux « marathons ». Ils ont tous débouché sur un accord in extremis, parce qu’au final tout le monde jouait le jeu. Mais pour ceux qui sont contre l’U.E., rien n’est prévu pour les forcer à jouer le jeu.

La commission est tellement faible, contre les résistances, qu’elle n’arrive même pas à faire plier de petits pays comme la Slovaquie et la République tchèque sur la question des migrants. Et quand elle menace d’entamer une procédure contre la Pologne, en raison de ses réformes judiciaires, la Hongrie menace, elle, de faire usage de son droit de veto. Qui existe et dont Asselineau ne parle jamais, soit dit en passant...

« La France n’est qu’une Nation, une seule voix, parmi les autres au sein de l’UE... »

La Hongrie aussi et elle peut bloquer - avec ses 10 millions d’habitants, son faible PIB/hab et un premier ministre qui a une volonté politique - une décision de la « toute puissante » commission.

Pourquoi Asselineau n’en parle-t-il jamais ? Parce qu’il s’est enfermé, comme un gros plouc, dans une logique castratrice - l’art. 50 ou rien - dont il ne peut plus sortir sans se cramer définitivement.


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