velosolex velosolex 29 mars 2018 00:40

@Jean-François Dedieu
Perso, je ne vois pas de solution....Y en a t’il une, une fois qu’on a crée un problème insoluble. Ca me rappelle les énigmes, genre le chou, la chèvre et le loup, mais avec une rivière en crue, et un bateau pourri. 

L’administration en quelques coups de ciseaux et en un vote fumeux, a réussit à Mayotte à créer à Mayotte un abcès d’interrogation et de purulence, suffisant à assurer des prises de têtes insolubles à des étudiants en droit international, en sciences po, voir en médecine, et en psychiatrie. Les autres cas d’école ( lampedusa, Australie, Calais...) sont des blagues à coté. 
Car elle n’englobent pas un problème fumeux ; la légitimité de Mayotte par rapport aux Comores, au travers d’un découpage colonial qui n’a pas été reconnu par ceux ci. Pas plus par l’onu, d’ailleurs, qui donne raison aux comoriens, ceux ci considérant qu’ils ne peuvent être considérés comme des émigrés illégaux dans leur propre pays. On comprend donc leur susceptibilité si l’on fait preuve d’honnêteté. 
 Il semble que le père Ubu a élaboré cette blague, un soir qu’il était saoul. Maintenant qu’on a mis sous perfusion une ile, au mépris des autres, on a inventé là une formidable machine à cliver, à créer du malheur, du mensonge, de l’hypocrisie, du clivage. Là ou auparavant j’imagine vivait une communauté sans doute pas parfaite, mais heureuse. 
Mayotte, c’est devenu le nombril d’un monde devenu fou, son hyperbole. 

Ajouter une réaction

Pour réagir, identifiez-vous avec votre login / mot de passe