Mélusine ou la Robe de Saphir. Mélusine ou la Robe de Saphir. 4 avril 2018 12:24

Bonjour Vélosolex. Toujours pas convaincue par Bites.ly. Sinon, oui, l’essentiel. Nous sommes tous des pervers polymorphes et seules des limites très variables nous retiennent au parapet de l’innomable. La lecture de Guy Debord (Les Naufrageurs) qui me semble comme un jumeau-noir, Renaud Séchan considéré « comme trop fragile » parce qu’il a refusé de défendre Mesrine«  ?.... Des prénoms qui sonnent comme le glas du tocsin : Guy, Alicè, Michèle. Ces personnes je les cotoye encore, dont Van Eigem. Dois-je comme la sole, les regarder d’un oeil torve ??? Regarder notre passé comme dans le rétrovisieur de nos échappées-belle.... Pourquoi avons-nous surnagé, survécu. La perversion de l’autre mérite-t-elle notre mort ? Oui, j’aime les films de David Lynch (préférant certes, Elephant Man et Dune, quoique »Sailor et Lula,...). Voilà, un cinéaste qui nous renvoie le visage de la méduse. Faut-il pour continuer à vivre et oser la regarder en face ou plutôt se détourner ? Ce qui ne nous tue pas, nous rend plus fort. Contre qui ou avec qui ? Les survivants d’Auschwitz sont sortis sans à l’inverse d’Orphée. Certains se sont retournés et ne supportant de vivre avec CELA, se sont suicidés (Lévy, Bettelheim, peut-être pour d’autres raisons,...). D’autres au contraire, toujours dans l’effroi ont osé : sortir de camps pour découvrir « cette démocrassie » là. Cela en valait-il la peine ? Je ne sais pourquoi, j’ai survécu à l’horreur. David Lynch y a plongé le regard par la protection ou pare excitation de sa caméra. Et nous dit aussi : vous n’aurez pas notre mort. Votre vie n’est pas la mienne. Comme Mystère Hyde, je ne suis peut-être pas Jekill.


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