Jonas Jonas 9 avril 2018 23:02

@Alcyon "un objet quelconque est plus une « anomalie » (E=mc²) par rapport à l’équilibre thermodynamique (tout est rayonnement) que ton perroquet« 

Le degré d’organisation d’une pierre est sans commune mesure très inférieur à celui du perroquet, et sa fluctuation statistique par rapport à l’équilibre thermique de l’Univers est très faible par rapport au perroquet, un puissant système dissipatif qui doit absorber une quantité astronomique d’énergie pour continuer à se maintenir tel qu’il est.

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 »Au contraire, les lois de la nature ont tendance a former des systèmes complexes, rien que l’Univers on a un tas de vide et, parfois, des grosses boules de plasma hyper bien arrangées.« 

Personne ne nie qu’il y ait des fluctuations hors équilibre dans l’Univers (nébuleuses, planètes, étoiles,...) mais ces écarts sont statistiquement concevables dans un système thermodynamique classique général, dus à la grande entropie de ces fluctuations : une étoile n’est qu’une boule de gaz où se produisent deux réactions chimiques assez simple entre l’hydrogène et l’hélium.
Rien à voir avec le haut degré d’organisation d’un perroquet qui implique chaque seconde des millions de réactions chimiques concernant des milliers de molécules très complexes.

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 »Le perroquet n’a pas d’entropie propre CAR CE N’EST PAS UN SYSTEME ISOLE.« 

Comment ça, il n’a pas d’entropie propre ? Et vous êtes prof de maths et de physique ? Où avez-vous eu votre diplôme ? L’entropie caractérise le degré d’information et d’ordre d’un système thermodynamique quelconque, ouvert ou fermé, c’est une mesure statistique.
L’entropie d’un perroquet est extraordinairement faible par rapport à celle d’un gaz totalement désordonné.

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 »tu comprendras quand que le second principe de thermodynamique ne dit pas que chaque système doit maximiser son entropie mais n’est limité qu’aux système ISOLES

Oui, bien sûr.
Le second principe de l’entropie dit bien que l’entropie de l’Univers ne peut que croître.

Pour compenser le degré d’entropie très bas d’un perroquet, il faut une forte dépense d’énergie pour qu’il se maintienne en vie, une grosse augmentation d’entropie dans les échanges thermiques entre le perroquet et l’extérieur pour que le système ne viole pas ce principe.


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