logan 12 avril 2018 17:11

Actuellement il y a ce qu’on appelle dans les traités le pacte de stabilité. Le but de ce pacte est d’encadrer la monnaie unique afin de protéger les pays membres de l’UE contre des éventuels abus de la part d’un pays et les conséquences que cela aurait sur l’ensemble des pays qui utilisent la monnaie. Nous n’avons rien à la FI contre ce principe, nous ne sommes juste pas d’accord avec les critères sur lesquels ils le basent ( le déficit budgétaire et le taux d’endettement ). nous sommes tout à fait d’accord pour encadrer le recours aux emprunts directs auprès de la banque centrale européenne en le limitant par le taux d’inflation et à des montants qui sont raisonnables et qui dépendent évidemment du PIB du pays. Taux et montants étant négociables.
Ce que l’on propose est un compromis, il n’est pas question de faire en sorte que les états n’empruntent plus aux banques privées mais de libérer la possibilité d’emprunter à la banque centrale. Ceux qui ont peur des effets de ces emprunts sur l’inflation nous diront quels taux d’inflation sont acceptables à leurs yeux et les montants auxquels ils veulent les limiter par rapport au PIB. Et ensuite on pourra négocier. On verra bien ce qui en ressort. Mais on ne peut pas quitter l’UE sans avoir fait les choses comme il faut avant, ce n’est pas comme cela que ça se passe dans la réalité. C’est pour cela qu’Asselineau passe pour un extrémiste et un marginal.
Il y aura des opposants de partout, mais c’est déjà le cas, et cela fait partie de la politique, le but c’est de changer les rapports de force pour faire progresser les idées, pour qu’au final la balance penche en notre faveur, il n’y a que comme cela que l’on change les choses.
Quand Asselineau vous fait croire que les choses changeront magiquement une fois sortie de l’UE c’est un menteur ou un idiot. Les choses ne changeront pas si on ne provoque pas les changements.
Et la solution n’est pas d’espérer des arrangements avec des pays lointains, ce sont avec l’allemagne, le royaume uni, l’espagne, l’italie, la suisse, la belgique, bref nos voisins directs que nous commerçons, échangeons, nous sommes obligés de nous entendre avec eux, et nous ne pouvons échapper à des confrontations avec leurs gouvernements dans tous les cas.
Je parle des peuples car les populations de chaque pays ne sont pas homogènes, même si Merkel s’accroche au pouvoir depuis des années, l’Allemagne est tout autant divisée que la France politiquement, et il y a des tas d’allemands qui en ont marre de Merkel. En menant le débat sur l’UE en restant dans l’UE nous pouvons nous appuyer sur ces gens pour relayer ce débat et ce dans toute l’UE en même temps. C’est la meilleure façon de procéder pour changer les rapports de force.
Grâce à ces débats nous aurons déjà une bonne connaissance des alliés sur qui on pourra compter pour refaire qqchose ensemble si on devait quitter l’UE.
Je vous rappelle que la FI est partie de zero, et que nous avons fait peur à tout l’ordre établit en arrivant à réunir 20% des suffrages aux dernières élections présidentielles sur la candidature de Mélenchon, alors nous savons très bien qu’en se battant on peut faire changer les esprits, si vous n’y croyez pas alors vous êtes dans l’incohérence totale en soutenant Asselineau qui a fait 0,7%.
Ce qui vaut à cette échelle vaut à toutes les échelles même si au niveau européen c’est plus difficile effectivement car nous avons peu d’interactions politiques à notre niveau.


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