velosolex velosolex 15 avril 2018 15:55

@Christian Labrune
Merci pour votre message. C’est souvent ici la bataille des « Thermophiles ». 

Sans doute faudrait il faire un article sur ce fameux « point goldwyn », que les imbéciles sortent, pour tenter de faire taire la mémoire qui les dérange. 
Certains sortent de leur boite cette fameuse loi d’appellation incontrôlée, avec la même jubilation que des gamins lors du jeu « jacques a dit » sautent en l’air quand on les autorise. 
J’aime bien Prévert, et Barbara, car j’habite pas très loin de Brest, cette ville martyrisée, dont il ne restait rien en 45.. Ces ruines habitées, s’accommodaient mieux de l’émotion d’un poème tout simple, que de savantes odes à la liberté. C’est un plan au ras du sol des décombres : Un passant , un couple disparu. En cela c’est un poème universel, sur des gens simples, pris dans l’enfer d’une guerre horrible, bien loin des odes au camarade Staline, d’Eluard.
 Eluard et Aragon, qui se sont perdus sous le stalinisme, étaient pourtant des poètes plus doués que Prévert, du moins au niveau de la forme et de l’académie, mais il arrive que l’académie ne soit plus en phase avec l’ordinaire, et la survie. 
Mais le petit ouvrage de Prévert donnera peut être envie d’en savoir plus, au niveau historique, dans sa simplicité volontaire, ne désignant même pas bons et méchants, vainqueurs et vaincus. Il ne donne pas de réponses, de mode d’emploi de l’indignation, mais en cela est bien plus pertinent que la plupart des messes et des oraisons....C’est une sorte de conte pour enfants, qui préfigure à la lecture de « Guerre et paix »

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