Aristide Aristide 17 avril 2018 20:19

En 1982, les quatre lois Auroux sont une attaque contre le droit du travail. Elles promeuvent les négociations dans les entreprises au détriment des branches et permettent au nom de la « libre expression » des salariés de court-circuiter les syndicats.


C’est bizarre de la part d’un qui dit « nous » d’ignorer que la hiérarchie des normes en terme de droit du travail, les négociations d’entreprises rendus obligatoires pouvaient simplement aller au delà en étant plus favorable. Principe de faveur disent les spécialistes, qui existait d’ailleurs avant les lois Auroux

Un petit rappel des concernés, la CGT, sur le droit d’expression des salariés et autres  : 

Ces lois Auroux marquaient incontestablement des avancées pour les salariés et pour la vie syndicale. La CGT a parlé de textes « de la veine de 1936… de moyen important pour répondre aux aspirations des salariés à intervenir sur leur lieu de travail…. Influant sur l’organisation hiérarchique de l’entreprise, en enrichissant la vie syndicale…. Des lois de démocratie affichant dignité, liberté, responsabilité et solidarité…. » dixit Gérard Gaumé, qui, en tant que secrétaire confédéral et responsable du secteur LDAJ, a conduit les réflexions et coordonné les négociations sur ces questions. 1 Henri Krasucki, quant à lui, s’adressant en conclusion aux participants d’une conférence nationale sur les droits nouveaux, déclarait : « essayez de vous souvenir, camarades, de la première fois où, au cours d’une réunion, vousmêmes, nouveaux militants, vous avez demandé la parole, essayez de vous souvenir de ce moment-là. Imaginez ce que signifie pour un travailleur, cette possibilité de s’exprimer ; cela veut dire qu’il agit déjà… » 

Voilà ce qui est dit là par Gérard ALEZARD de la CGT dans un document analysant ces lois Auroux 35 ans après.

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