Et hop ! Et hop ! 29 avril 2018 14:35

@Jean Dugenêt


Le différence entre le traité d’armistice et le traité de capitulation, c’est que l’armistice ne met pas fin à la guerre, il suspend les hostilités, contrairement à tout ce qui a été écrit : en signant un traité d’armistice, Pétain décidait que la France (de Vichy) restait en guerre contre l’Allemagne. L’Allemagne aurait pu refuser et exiger une capitulation qui aurait mis fin à la guerre.

Daladier, De Gaulle, etc.. qui ne voulaient pas de signature d’un traité d’armistice, voulaient une capitulation, donc paradoxalement, c’est eux qui voulaient mettre fin à la guerre contre l’Allemagne.

L’armistice n’est pas du tout un traité de paix, c’est un traité de cessez-le-feu, après l’armistice, la déclaration de guerre faite (illégalement parce que sans vote du Parlement) par la France à l’Allemagne reste en vigueur. L’Armistice peut être suivi soit d’un traité de paix comme en 1918, soit d’une reprise des hostilités.

Lorsque l’Allemagne et l’URSS sont entrées en guerre, les militants communistes qui avaient soutenu l’Allemagne depuis le traité Hitler-Staline, se sont mis à commettre des actes qu’ils appelaient résistance et qui étaient des violations du cessez-le-feu, afin que les hostilités reprennent en France et obligent l’Allemagne à y employer des troupes à la répression.

Selon les lois de la guerre qui ont été appliquées jusqu’en 1944, une guerre suit une procédure qui doit passer par les étapes suivantes :
- Revendication formulée par un pays à un autre,
- En cas de refus, il est vivement conseillé de demander un arbitrage international,
- Envoi d’un ultimatum consistant à avertir l’autre pays que si il n’a pas donné satisfaction dans tel délais, il y sera contraint par la force,
- Déclaration de guerre portée par un ministre plénipotentiaire à l’ambassadeur ennemi,
- Début de la guerre 
(Note : la guerre qui ne doit se faire qu’entre les armées, les civils ont une interdiction absolue d’y participer, moyennant quoi aucune opération de guerre ne doit se faire contre eux. En effet, il y a un principe essentiel qu’un État fait la guerre à un autre État, pas à des individus, pas aux citoyens de cet État, la guerre se fait entre États. Seul les militaires agissant sur ordre ont le droit de participer aux opérations de guerre, il bénéficient alors du statut de prisonnier de guerre. Les civils qui agissent sans ordres de l’autorité du pays et utilisent des armes de guerre ou commettent des actes de guerre sont des terroristes passibles d’exécution immédiate. Les militaires qui font des actes de guerre contre des civils commettent des crimes de guerre, ils sont passibles de la cour martiale et de la peine de mort.)
- Trèves, armistices qui suspendent les combats,
- Dès qu’une de armées se voit battue, son gouvernement doit offrir soit un armistice soit la réédition avec éventuellement des conditions,
- Dans le traité de paix, le vainqueur a le droit de prendre ce qu’il a réclamé comme but de guerre, mais en principe rien d’autre. Il peut aussi exiger des dédommagement et des réparations, en argent pou en nature (comme les dépens auquel le perdant d’un procès est condamné).
- Dès que le traité de paix est signé, les armées rentrent chez elles, et tous les prisonniers de guerre sont libérés.

Je me permets de vous prévenir que la remise en question de l’histoire de la WW2, même pour des questions périphériques, tombe très facilement sous le coup de la loi Gayssot, à moins que vous ne bénéficiez d’une immunité comme les historiens cités.


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