Nicole Cheverney Nicole Cheverney 25 avril 2018 12:48

Bonjour à tous,

Et merci pour vos commentaires. N’ayant pas le temps matériel de répondre individuellement, vu la complexité du sujet abordé, j’espère que vous m’en excuserez.

Petites précisions : l’erreur serait de ne voir le « bitcoin » que sous l’angle anglo-américain. Comme si, habitués que nous sommes à considérer l’Empire comme incontournable, le « bitcoin » nouvelle monnaie universelle devait être le pré-carré des Américains et des banques occidentales. Grave erreur.
Car, et ce sera le sujet de mes articles suivants, le contournement monétaire passera par bien autre chose que les US et l’UE.

Liste des pays qui s’intéressent à la fabrication de la cryptomonnaie ou « altcoin ou altmonnaie » dans le cadre des réalisations et projets nationaux : l’Islande, l’Equateur, l’Urugay, La Russie, l’Abkazie, la Chine, Le Liban, la Tunisie, la Corée du Nord, la Biélorussie, le Bangladesh, la Vanuatu, les Brics (Bresil, Inde, Chine, Afrique du Sud), et bien d’autres pays encore que je ne peux citer, tant la liste est étoffée.

Précisons que : « les cryptomonnaies ou altcoin ou altmonnaie sont des monnaies sécurisées par des système de chiffrement complexe. Ce qui n’empêchera pas les fraudes. La cryptomonnaie repose sur une technologie puissante et avancée de blockcain qui constitue une rupture et une révolution dans le traitement de l’information, au même titre qu’avant elle, les ordinateurs centraux, PC, internet et réseaux mobiles ».

Le principe de la cryptomonnaie se passe de banques centrale ou d’institutions financières, contrairement aux monnaies traditionnelles. C’est en même temps ce qui donne sa puissance de frappe et qui nous permet d’espérer contribuer à une paix mondiale, hors des circuits guerriers induits par la spéculation effrennées des banquiers internationaux.

Bien sûr, les cryptomonnaies, jusqu’à ce que le système soit parfaitement sécurisé, et le blockchain y contribue car cette base de données qui contien l’historique de tous les échanges effectués entre ses utilisateurs depuis sa création, est sécurisée, partagées par ses différents utilisateurs, sans intermédiaire, ce qui à chacun de vérifier la validité de la chaîne, comme l’expliquent les auteurs de cet ouvrage.
La blockchain peut représenter une technologie utilisée pour de multiples usages et parfois humanitaires : nous avons l’exemple du camp d’Azraq en Jordanie, où 10 000 réfugiés sont en mesure de payer leur nourriture, au moyen d’une plate-forme informatique basée sur la blockchain.

Les cyptomonnaies bien « virtuelles », ont aussi des fonctions sociales indéniables, c’est une « vraie monnaie alternative » qui va donner un bon coup de pied dans la fourmilière de la spéculation effrénée actuelle.
Bien sûr, il n’est pas dit non plus, qu’elles échappent à la tendance spéculative. Mais pour l’instant, elle représente une alternative crédible.

Et puis, et là réside le iatus principal de la cryptomonnaie : si cette monnaie se généralise au niveau mondial, nous n’aurons plus besoin des BANQUES COMMERCIALES, celles qui actuellement spéculent sur notre argent déposé, et s’octroient le droit d’en disposer à sa guise, comme s’il leur appartenait en propre. Et là, nous avons vraiment une sérieuse alternative au « système » tel qu’il coince les personnes et les États avec la dette.


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