Alren Alren 20 mai 2018 12:56

@rosemar

C’est une catégorie seulement des adolescents qui sont aussi détestables en classe malheureusement souvent regroupés dans le même établissement selon des critères de classe sociale !

Car par ailleurs jamais les bibliothèques n’ont été aussi fréquentées, jamais autant de jeunes ont pratiqué un instrument de musique, par exemple, les facs sont pleines et trop petites pour accueillir tous ceux qui ont le droit théorique d’y entrer.

À ce propos l’échec important que l’on constate la première année est due, de mon point de vue, autant à la pédagogie hautaine et indifférente de certains profs de facs, qu’à la structure même de l’enseignement par immenses amphis : on dirait que l’université fait tout pour diminuer ses effectifs !

Les profs de TD pédagogues constatent tous une forte adhésion des étudiants à leur enseignement. D’autre part les programmes de sciences laissent la part trop belles aux mathématiques qui ne sont pas directement utiles à la matière qu’à choisie l’étudiant.

Quand les auteurs de programmes comprendront-ils que la recherche mathématique pure dont les retombées sont enseignées jusque dans les lycées ( les fameuses « maths modernes » directement issues du groupe de théoriciens formalistes« Bourbaki ») et n’intéressent qu’une très faible minorité des cerveaux humains ?

En sciences, le premier semestre de la première année devrait être consacré à une sorte de révision des connaissances acquises au lycée afin de réaliser une sorte de continuité, après les longues vacances qui ont précédé avec les connaissances plus ardues à comprendre et maîtriser qui caractérisent le haut niveau des universités françaises. (Quoi qu’on en dise !)

Je vois une explication de l’attitude d’adolescents détestables dans la forte proportion de chômeurs dans leur famille. À quoi ça sert de travailler à l’école si comme son père ou son grand frère, malgré une réelle qualification, on reste sur le sable ?

L’enseignant apparaît comme de l’autre côté de la barrière sociale, un privilégié qui est assuré d’avoir un bon salaire sa vie active durant et une bonne retraite ensuite.

La littérature, le latin sont des enseignements de « bourgeois », superfétatoires devant cette perspective inquiétante : trouver du travail, un travail non précaire, bien payé et motivant.

Par ailleurs l’adolescence est une période où chacun se doit d’affirmer une personnalité propre même si cela en incite certains à suivre et admirer des modèles de leur âge et former des groupes où il est indispensable d’être en opposition systématique avec le « système » incarné en premier par le lycée, mais aussi par la famille, les contrôles (port du casque pour les deux roues par exemple) et de manière générale les obligations sociales, les contraintes de toutes sortes.


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