ExSam (---.---.184.151) 12 mars 2007 12:16

Un média responsable ne devrait-il pas en tirer toutes les conséquences, vérifier au moins a posteriori et sur les sujets les plus sensibles que les rédacteurs sont au-dessus de tout soupçon et sanctionner le cas échéant ceux qui dépassent les limites de l’acceptable.

Les phrases qui seraient antisémites, d’après l’auteur, n’appellent nullement, à mes yeux, à la haine des Juifs en tant qu’ethnie, ou au meurtre, et ne traitent pas tel ou tel particuler juif d’inférieur par essence, en rapport avec une quelconque judaïté, me semble-t-il.

Par contre ces commentaires pointent l’extrême attention que portent les élites à la Shoah et d’une manière à toute trajectoire collective et individuelle juive.

Ainsi, le nombre de rappels, par fictions et documentaires, de la Shoah, ou la présentation de téléfilms relatant l’histoire tragique de juifs en diverses époques est très important, dans les médias visuels notamment.

En tous cas, occupe une place beaucoup plus importante que celle accordée aux autres communautés victimes « es-qualité », si on peut dire.

Pour prendre une seul exemple, est advenu un génocide avéré, en Afrique, et les populations victimes n’ont pas obtenu le centième de la compassion, du respect officiel dont bénéficie, à juste titre mais là n’est pas la question, les victimes de l’holocauste ou de persécutions en raison de leurs origines juives.

Ainsi, je ne suis pas antisémite, la plupart d’entre nous ne le sont pas qui critiquent les juifs, comme Edgar Morin ne l’a jamais été. Et je me trouve très bien à critiquer l’infect Papon tout en disant « assez » à cette revisitation permanente du martyr d’un seul peuple.

D’autant que ce martyre en boucle sur nos médias se heurte, en un téléscopage temporel aussi choquant qu’édifiant, avec l’état juif actuel.

l’Etat d’Israël, qui se conduit, aujourd’hui avec les Palestiniens, comme ceux qui le dirigent ne voulurent pas qu’on se conduisit avec ses membres, il y a soxante ans.

Les juifs ont tout fait pour avoir un Etat, aujourd’hui ils dénient ce droit au Palestiniens.

Les juifs ont lutté jusqu’à la mort pour ne pas etre les « untermensch » que les réduisaient à être les Nazis.

Aujourd’hui la politique israëlienne oblige même le peuple palestinien à rejeter ce qu’il a élu parce qu’ils ne plaisent pas à Israêl. Sans parler des restrictions et obligations aux communes, faites par ce qu’on ne peut qu’appeler un occupant, un colonisateur, un des derniers.

Aujourd’hui, les maisons, les places, les plages palestiniennes se retrouvent ravagés, démolis dans la seconde sans prévenir ; les enfants, les hommes et les femmes, sont chassés sans explications, tués par bavure ; un peuple entier est occupé constamment, privé du droit de circulation, de décision, de réflexion et d’expression. Par un occupant qui bafoue toutes les décisions de l’ONU quand ça le chante, mais exige sans arrêt de l’adversaire un respect sans faille des mêmes résolutions.

Comment qualifiera l’auteur la vie des gens, qui résistent encore, envers et contre Tsahal ? Peut-on dire qu’ils ont une existence, une citoyenneté égale à tous et particulièrement aux israeliens ?..Peut-on dire qu’ils ne sont guère au-dessus du rien, pour ce qui est de leur vie comme de leur dignité ?..Je crois que soutenir le contraire est extrêmement difficile, aujourd’hui.

Enfin, sur le dossier 11 Septembre, il y a des dizaines de sites qui critiquent bien mieux et de manière plus approfondie, la version officielle du 11 Septembre, ce dans le monde entier. Ne serait-ce que Reopen.

De plus, des centaines de victimes, qui ne sont des vidéos trucables, ou des assertions, ou des fariboles, portent plainte contre les autorités, mettant en doute leur rôle dans ces destructions. Aujourd’hui, elles demandent des comptes, car elles ne croient pas la version officielle. La mort de leurs proches reste incompréhensible, inexpliquée, douteuse même, pour ceux qu’on n’a jamais retrouvés.

Faut-il s’aligner sur le refus de leur plainte, de leurs réflexions, de leur revendications, comme de celles de leurs avocats américains, au prétexte que les médias officiels, comme Fox News, traiteraient les contradicteurs de la version gouvernementales de demeurés, d’exaltés, d’anti-américains ?..

Il est évident, à la lecture de cet article, que les limites que pose l’auteur à l’investigation comme à la ligne éditoriale, sont exactement celles qu’un organe de presse doit franchir, s’il veut faire oeuvre journalistique.

C’est, d’ailleurs, exactement parce que la plupart des médias se cantonnent dans le périmètre « sécurisé » que la pressé papier, télé et même audio est en chute libre, quand à l’estime que lui portent ses lecteurs.


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