Pascal L 22 mai 2018 22:55

Zéro pointé à l’auteur pour ses connaissances en théologie chrétienne.

 Le Christianisme n’a rien à voir avec ce que voudriez qu’il soit. Ce n’est d’ailleurs pas la religion d’un livre mais la religion du Christ, vivant. Personne ne vous demande d’ailleurs de croire qu’il est vivant, cela restera le secret de ceux qui l’ont rencontré. Mais parce que Jésus est vivant, la disparition du Christianisme restera un vœu pieux. D’ailleurs, cela fait presque deux mille ans que beaucoup souhaitent la disparition du Christianisme et il continue de se développer.

 Jésus est venu annoncer un salut qui est offert par Dieu par amour pour l’humanité et il n’y a effectivement pas de jugement par Dieu qui ne peut pardonner puis juger. Tout ceci est expliqué dans l’Evangile de Jean (3, 19) : « Et le Jugement, le voici : la lumière est venue dans le monde, et les hommes ont préféré les ténèbres à la lumière, parce que leurs œuvres étaient mauvaises. » Si un jour, vous refusez le salut, ce n’est pas parce que vous ne voudriez pas l’avoir, mais parce que rien ne sera plus caché de vos actes. Satan est également le roi du marketing et est attirant.

 « La divinisation de l’homme, dans cette perspective, est moins le fait de rites que de rapports humains authentiques » C’est une profession de foi gnostique. Dieu n’est plus nécessaire et s’efface devant la toute puissance de l’homme. Mais qui êtes vous pour pouvoir acheter un salut dont vous ignorez absolument tout ?

« La réforme du christianisme que je propose » Proposez, mais les Chrétiens disposeront. Ne perdez pas votre temps avec des chimères.

« Découvrir que les êtres humains sont égaux et divins »
Où avez-vous vu que les êtres humains sont égaux et divins. Il ne faut pas confondre la nature spirituelle de l’homme avec une quelconque forme de divinité. Qui peut-il être pour se prendre pour Dieu ? L’amour ne peut se vivre que par l’altérité, nous ne pouvons aimer un Dieu que serait une parcelle de nous-même ! Quand à l’égalité, c’est un principe purement républicain. Les hommes sont tous différents et l’égalité est une chimère castratrice, car l’égalité ne peut être atteinte qu’en supprimant ce qui dépasse. C’est une négation de la personne humaine. Cela ne vous interdit pas de traiter avec amour les inégalités insupportables.

« Au lieu d’attendre le retour de Jésus et l’instauration du Royaume de Dieu » Lorsque vous verrez ce retour, ce sera la fin du monde (parousie). Il n’y aura aucun royaume de fondé sur notre terre.

« nous croyons plus ou moins en la liberté, l’égalité et la fraternité » Ces principes sont républicains et non Chrétiens. Le seul commandement de Jésus est d’aimer Dieu et l’humanité. L’amour va bien au-delà des lois et des morales. Par amour vous en faites bien plus. La Liberté et l’égalité peuvent se décréter par des lois, mais pas la fraternité. Alors sans amour, que peut-il rester de cette fraternité, souvent invoquée mais jamais pratiquée !

« nous avons toujours l’espoir qu’un homme providentiel viendra un jour, tel le Messie, sur le trône de l’Élysée ou à la Maison Blanche »
Ça, c’est du messianisme, en principe opposé au gnosticisme. Le messianisme est la source de beaucoup de violences et se trouve également ailleurs que dans les religions. L’espoir d’un monde meilleur terrestre est une distorsion du salut proposé par Jésus qui n’est pas terrestre. Tous les messianismes nous proposent de nettoyer la terre des ennemis du salut. Le nazisme, le marxisme ou l’islam sont des messianismes, mais le Christianisme ne propose rien de tel.

La violence dans l’ancien testament est toujours une interprétation humaine de la violence de l’homme. On a attribué à Dieu les victoires ou les défaites du peuple Hébreu mais Jésus est venu corriger cette erreur car Dieu ne veut perdre aucune personne. Il reste d’ailleurs une erreur de traduction de l’hébreu dans l’ancien testament. Dans la Genèse en Français, il est dit que Dieu demande à Abraham de partir avec son fils pour l’offrir en sacrifice. Il n’en n’est rien et le texte corrigé (ambiguïté sur le mot monter qui est pris pour sacrifier) indique plutôt que Dieu demande à Abraham de monter avec son fils pour faire un sacrifice. Abraham, en bon humain, a pensé à offrir ce qu’il avait de plus précieux : son fils. Dieu a entendu le message de foi d’Abraham mais n’a pas agréé le sacrifice. La suite du texte montre avec qu’elle délicatesse Dieu corrige l’erreur comme un père, sans punir ni même gronder. Nous voyons dès l’Ancien Testament un Dieu qui aime l’humanité et ce Dieu n’a rien de terrifiant.

Ajouter une réaction

Pour réagir, identifiez-vous avec votre login / mot de passe