kalachnikov kalachnikov 31 mai 2018 10:38

@ arthes & gollum

C’est son côté pape niou age, il pontifie. Bon, je plaisante car je ne visais personne en particulier mais effectivement on retrouve cette inclination, tendance dans le réel. Personnellement, quand je m’aperçois de la manifestation de cette tendance, mon oreille se ferme parce que c’est le signe que la personne est le jouet de... de quoi, d’aileurs ? Des passions ?

@ gollum

Je cherche justement la perte de contrôle, une forme de dépossession. Par exemple, dans la musique, dans la création ou l’exercice, je cherche le moment de bascule où vous êtes comme jeté hors de vous-même et que quelqu’un d’autre exécute en votre lieu et place. C’est une sensation que je dépeins là, elle est à proprement parler extatique ;vous existez en double, tout à coup, avec vous qui jouez mais en m^me temps vous qui écoutez comme s’il s’agissait d’un autre. Ce sentiment de l’autre vient du fait que ce qui sort est sublime, au point que vous n’imaginiez pas un instant en être capable, qu’il y ait ça en vous, vous êtes dans une sorte d’état d’hypnose, de pilotage automatique, vous faites les choses sans pensée, sans réflexion. Quand je dis ’chercher’, il s’agit surtout d’attendre le moment et de fait, vous développez au fil du temps et par expérience une ascèse qui n’est pas forcément une mortification mais peut-être exactement l’inverse : prendre des psychotropes, par exemple, pour rendre réceptif, desinhiber, suspendre la conscience morale ; éviter les pollutions pour rester attentif, etc, et ceci dans le but de faire advenir ce moment.
La sexualité est aussi un media parfait pour trouver cette sensation, l’ennui étant que cela nécessite un partenaire barré dans la même optique. Mais aussi et étrangement le contact avec la nature. 


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