Une autre théorie du complot dont je n’ai pas parlé est celle qui fait des Palestiniens le peuple-victime par excellence de cette terre de douleurs, un peuple injustement spolié et opprimé par un Etat juif conquérant, dominateur, colonialiste, nazi disent même certains sans crainte du ridicule.

D’autres vont même jusqu’à établir un parallèle sur le fil du rasoir entre la « nakba » et la Shoah. Vous connaissez la célèbre sentence d’Audiard : « Les cons, ça osent tout... »

Or, il n’en est rien. Cette théorie assez répandue ne repose sur aucun fondement historique. Bien au contraire, si on examine les faits avec un minimum d’objectivité, on se rend compte que ceux-ci ne militent pas en faveur des Arabes et des Palestiniens.

Après la chute de l’empire ottoman, dans la Palestine mandataire, des heurts éclatèrent déjà entre juifs et arabes. Le climax de l’antisémitisme fut atteint avec la politique pro-nazie du grand mufti de Jérusalem al-Husseini qui s’allia avec Hiller pour contrer l’influence des juifs et participer à la solution finale qui lui fut dévoilée par Himmler et Eichmann. Et vous savez quel fut le sort de ce dernier, où et comment ?

Le mufti mit sur pied une unité de harkis musulmans, composée surtout de bosniaques, qui combattit sous uniforme nazi contre les Anglais et les juifs.

Parlons maintenant de 1947, année du plan de partage de la Palestine entériné par l’ONU qui envisageait deux Etats voisins, un juif et un palestinien. Les Arabes s’y opposèrent et commencèrent à fomenter des troubles violents, troubles qui aboutirent à la première guerre israélo-arabe de 1948, en représailles contre la proclamation de l’Etat d’Israël.

Tout ceci pour dire que si les Palestiniens n’ont pas d’Etat aujourd’hui et n’en auront sans doute jamais (l’Histoire ne repasse que rarement les plats), il ne le doive qu’à leur politique du passé haineuse et sans issue, ne s’appuyant que sur la guerre et le terrorisme de l’OLP d’abord, du Hamas ensuite.

J’ai voulu exposer ces idées dans plusieurs articles récents qui ont été systématiquement censurés. Eh oui, on censure aveuglément, stupidement et dictatorialement sur Agoravox.

J’ai donc tenté une expérience que je savais devoir être concluante : proposer un texte qui ne soulèverait qu’une polémique limitée et acceptable. Banco, l’article a été accepté en moins de 24 heures. J’étais sûr du résultat.