Ecométa Ecométa 7 juin 2018 09:41

A en croire ces deux « économistes » de renom, il n’y aurait pas d’autonomie économique possible en termes de satisfaction des besoins nationaux !

En fait l’économie ne concernerait que les échanges internationaux, le seul commerce international, et non la satisfaction des besoins individuels et collectifs au sens sociétal, privé comme public, avant tout nationaux. Une satisfaction avant tout nationale, dans tous les domaines de production, une certaine autonomie économique la plus complète possible, ceci, sans tomber dans un nationalisme crétin ; donc avec des économies nationales ouvertes pour satisfaire des manques évidents à satisfaire à l’international, ou des surplus à écouler tout aussi évidents. 

C’est assez fabuleux, alors que le national devrait être principal en économie, et l’international accessoire, c’est l’international qui devient principale et le national accessoire ! Comment, devant une telle désertion de ce que devrait être une économie en termes d’entendement, de bonne intelligence, de bon sens économique sociétal ; comment s’étonner, alors, en Europe et même ailleurs, de la montée des extrêmes de tout bord, et forcément du populisme. Comment s’étonner, à nouveau, de voir ressurgir le plus mauvais de notre passé historique ?

« Ricardo et Smith raisonnaient déjà en valeur travail », certes, la difficulté c’est qu’ils raisonnaient en termes d’exploitation par le travail et, non, en considérant le travail comme le meilleur système de répartition économique, dans son rôle sociétal. Malgré des dissensions évidentes, cela fonctionnait, certes « cahin-caha », car le couple travail et capital étaient intimement liés, forcément liés. Mais il fallait en finir avec ce lien historique trop prégnant pour le capitalisme, mais encore pour le financiarisme ! C’est désormais fait et on en viendrait à regretter le bon « capitalisme de papa ». 

Il faut savoir critiquer, de façon pertinente, ce qui est critiquable ; mais le faire en proposant une véritable solution au problème posé autrement la critique n’a pas de sens !

De toute façon, le financiarisme international étant passé par là, le travail est mort et enterré comme meilleur système de répartition en économie, comme système d’émancipation économique pour le commun des mortels. Il nous faudra alors trouver un pendant à ce libéralisme économique systémique totalement débridé clos sur lui-même. Sauf à abandonner ce système crétin en termes d’Economie avec un grand « E », c’est sans aucun doute, un « revenu », non pas un revenu universel péjorativement de « subsistance », mais un « revenu de liberté économique », pendant de ce libéralisme systémique crétin, sauf à l’abandonner… mais c’est mal parti ; ce serait donc un « revenu de liberté économique » qui devrait prendre le relais comme système de répartition économique. Sauf a réellement faire de l’économie au sens complexe du terme et non au sens rationalo économico technoscientiste ! 

Avons-nous, un jour, réellement fait de l’économie au sens complexe du terme ? Non ! Pratiquer le « capitalisme », comme le « financiarisme », ce n’est pas faire de l’économie au sens complexe du terme. Le capital comme la finance, même internationale, sont utiles et nécessaires à l’économie, mais le « capitalisme » comme le « financiarisme », sont des paroxysmes comme tous les mots en « isme » : des dogmes crétins ! Ils sont un abus des choses et ils sont forcément crisiques. En termes de « système », d’écosystème, d’ « écosystémie », ce dont relève l’Economie avec un grand « E », il n’est pas possible, « principe d’impossibilité » des « acquis intellectuels du 20 è siècle » oblige, de réduire un système complexe à un des moyens, ou groupe de moyens, qui lui est fonctionnellement nécessaire. Sauf à tomber dans le plus pur et le plus dur « sophisme » et aussi « cynisme » ; visiblement, cette époque moderne au modernisme, paroxysme de modernité et plus simple modernité, ne s’en prive pas !

Quand ferons-nous réellement de l’Economie avec un grand « E » ?


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