Cratyle (---.---.37.13) 13 mars 2007 23:20

1) Voynet à l’extrême gauche ? Elle a changé depuis la dernière fois, alors. Je l’aurais classé dans la gauche parlementaire. D’ailleurs, le PC est antilibéral, soit, mais il participe aux gouvernements, donc n’est pas d’extrême gauche. 2) Il y a d’autres « petits candidats » qui ont renoncé déjà : Lepage (qui soutient Bayrou), Castro, Waechter, Fillias... et sur 43 (je crois) il y en aura au moins 30 qui renonceront, dont nombre de candidats qui ont un poids politique réel, comme Lepage. N’oublions pas les « petits », merci. 3) Je crois qu’il faut se souvenir des circonstances de la dispersion de 2002. A droite, le projet de l’UMP avait amené à une recomposition du centre et de la droite et donc à la division, comme à gauche ; le projet souverainiste de Chevènement avait brouillé les clivages, déjà ; et l’on voulait, déjà, nous enfermer dans un combat entre deux partis, qui plus est entre deux sortants. On cherchait un vote libérateur pour sortir de ce système, ce que Bayrou offre aujourd’hui, et faute de trouver chacun a voté alors dans son coin pour son petit candidat à lui. Il y avait des raisons particulières à cette dispersion. 4) La résurrection de l’UDF (qui faisait déjà 12% en 2004) fait que cette élection ne peut pas se comparer à 2002 : on se retrouve dans la situation à quatre de 1995 et auparavant. « cycle de dispersion » suppose que le phénomène ne correspond qu’à des données statistiques abstraites, or il y a une base politique : 2002 est la seule élection présidentielle sans candidat UDF ou soutenu par elle de grande envergure (7% seulement) face à celui du RPR-UMP, une exception circonstancielle.


Ajouter une réaction

Pour réagir, identifiez-vous avec votre login / mot de passe