Sylvain Rakotoarison Sylvain Rakotoarison 14 mars 2007 16:58

À Jules

Je ne crois pas du tout à une relation entre le référendum du 29 mai 2005 et l’élection présidentielle de 2007.

D’un côté, il s’agissait de rejeter surtout la politique de Chirac alors que le gouvernement Raffarin était au plus bas dans les sondages, désavoué déjà l’année précédente par deux grandes défaites électorales (mais mis sous acharnement thérapeutique pour ne pas noircir De Villepin qui attendait la place).

De l’autre, il s’agit de choisir celui qui présidera pendant cinq ans, un homme (ou une femme), un programme.

Le non était plus facile à exprimer que l’adhésion à un programme ou à une personne comme Le Pen. D’ailleurs, à tel point que même les anti-européens de l’extrême-gauche ont été bien incapables, déjà, de se rassembler en une seule candidature commune.


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