Étirév 13 juin 2018 04:48

Quelques précisions à propos de l’expression Cordon-Bleu.
Chez les Celtes, les dévoués de la Déesse Néhal-Ennia portaient un anneau, et c’est du nom de la Déesse « Ennia » qu’on fît annulus (anneau).
Ceux qui portaient un collier autour du cou, appelé cadena ou catena (chaîne), étaient les Catanes, et ce nom resta longtemps pour désigner celui qui fait partie d’un ordre et en porte le cordon. Par la suite, le cordon bleu est devenu l’insigne des chevaliers du Saint-Esprit. Quand, après la révolte de l’homme, on changera la signification des mots, on renverra à la cuisine la femme qui montre son esprit, et on dira d’elle par ironie : c’est un cordon bleu (voir Dictionnaire de Littré, mot cordon).
Rappelons que la chevalerie, qui est la pratique de l’équité, la Justice Divine, équitable (d’où équestre), et qui est le culte primitif, a toujours représenté les chevaliers, initiés à la doctrine, munis d’un cordon qui est l’insigne de l’ordre. Ce cordon représente le lien moral qui attache l’homme à la Divinité, comme le cordon ombilical attache l’enfant à sa mère. Le mot Europe le désigne (Eu, lien ; rope, corde, cordon, lien, ligature).
Cette corde a fait cordial, lien du coeur.
Cordialement.


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