Jean Roque Jean Roque 27 juin 2018 09:12

@La Caverne de Gochon
 
La métaphysique de Descartes, le cogito
 
De « j’existe » (conscience de soi) à « je suis », intuition du cogito, c’est la métaphysique Descartes-Wolff qui promeut en qq sorte la subjectivité intérieure théologique (l’âme) au niveau ontologique. C’est un à-priori, un saut formel, métaphysique dont Hegel mettra fin. Car passer de « j’existe » à « je suis » Descartes le fait SANS médiatiser (« j’existe » est un phénomène comme les autres pour le cerveau), d’où la remarque de Nietzsche « ça existe ».
 
2 façon de fonder la métaphysique, celle de Descartes (intuition du cogito qu’on éte à une « unité » de l’Être (Être veut dire « ce qui est », pas ce qui est « vivant », humain etc.) où celle de Locke l’empiriste : de la répétition de l’expérience je conclue des loi générale métaphysique (tiers exclu, causalité). Leibniz tentera de faire la synthèse des 2 approches.
 
Descartes de son identification « irréelle » (phénomène du Moi vu par le cerveau), identification de « Moi » et de « l’extérieur », c.a.d identification par l’entendement, en déduit sans preuve, formellement une identification « réel », totalisalisante de cette différence, non médiatisée opérée par la Raison. Contradiction de principe qui fait que Hegel démolira cette métaphysique. La métaphysique de Descartes ne peut être identification que de sa propre identification, aporie.
 

 


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