Serge ULESKI Serge ULESKI 9 juillet 2018 09:37

Si la Coupe du monde 2018 ( et les suivantes le seront aussi) est imprévisible – si tous les pronostics échouent ainsi que les stars dans leur équipe nationale -, c’est sans doute pour la raison suivante ; désormais, le football et l’intelligence de ce sport sont à chercher, à trouver et à analyser chez celui qui décide de qui va jouer, à quel poste et quel jeu il faudra déployer tactiquement, le tout servi par des joueurs qui savent écouter et obéir, à savoir le sélectionneur-tacticien à la tête des équipes, et non plus chez ceux qui sont censés faire le spectacle - quand spectacle il y a... et qu’il y aura de moins en moins puisque ce sont les tacticiens qui vont prendre en charge ce sport.

De là à penser que l’analyse d’une tactique et la scrutation du déroulement d’une rencontre sont plus précieux que le fait de visualiser un match en particulier pour mieux en apprécier les performances des joueurs…

Grande est la tentation qui affirmerait que le pire ennemi de l’intelligence dans le football est le joueur et le supporter ; supporter le plus souvent sans scrupules et cynique : son équipe doit gagner par tous les moyens - tricherie, corruption, intimidation physique ; joueur roublard, vicieux, hypocrite ( je te baffe et t’aide à te relever tout sourire) et simulateur.

Tel joueur, tel supporter qui plus est ?

Tournons-nous alors vers le sélectionneur.


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