velosolex velosolex 8 juillet 2018 00:25

Le pays nous travaille, dés que nous en partons. Il faut avoir déménager, avoir quitté des maisons, avoir pris des routes d’exil, pour comprendre qu’on ne pourra jamais mettre dans son sac l’essentiel.

 Il est dans notre cœur et il enfle, cette sourde émotion, cette envie de pleurer, de partir et d’être retenu. 
Ce blues, il est dans toutes les langues. Je me souviens du beau texte de Dylan « spanish boots leather », 

Joan Baez - Boots Of Spanish Leather [HD] - YouTube

Oh, I’m sailin’ away my own true love,
Oh, je m’en vais vers le large, mon cher amour
I’m sailin’ away in the morning.
Je m’en vais vers le large au matin
Is there something I can send you from across the sea,
Y a-t-il quelque chose que je puisse t’envoyer de l’autre bout de la mer
From the place that I’ll be landing ?
De l’endroit où j’accosterai ?

No, there’s nothin’ you can send me, my own true love,
Non, il n’y a rien que tu puisses m’envoyer, mon cher amour,
T

I’m sure your mind is roamin’...
Je suis sûre que ton esprit vagabonde…
I’m sure your heart is not with me,
Je suis sûre que ton coeur n’est pas avec moi,
But with the country to where you’re goin’.
Mais bien avec le pays vers lequel tu vogues…

So take heed, take heed of the western wind,
Alors prends garde, prends garde au vent d’ouest,
Take heed of the stormy weather.
Prends garde aux tempêtes,
And yes, there’s something you can send back to me,
Et, oui, il y a quelque chose que tu peux me renvoyer,
Spanish boots of Spanish leather...
Des bottes espagnoles en cuir d’Espagne…


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