Christian Labrune Christian Labrune 11 juillet 2018 10:26
« A partir de quoi, donc, on ne saurait dire qu’une chose : il n’y a pas de droit d’un homme à sa propre vie, »
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C’est bien ce qu’avaient cru comprendre les « penseurs » des systèmes totalitaires les plus performants dans le domaine de l’extermination de masse, lesquels ne laissaient pas, eux non plus, de se réclamer d’une Nature, voire d’un dieu, qu’ils définissaient selon selon leurs fantasmes particuliers.

Déjà, dans les écrits politiques de Rousseau, ce n’est pas l’individu qui prime, mais l’espèce. Et l’état a droit de vie et de mort sur les citoyens, cela fait partie du contrat social.

L’invention du goulag, dès Lénine, fait bien voir que ce qui compte, c’est la réalisation prochaine du communisme. Quiconque n’adhère pas à cette exigence scientifique et sublime, mais qui ne découle pas nécessairement de la libre faculté de juger du sujet pensant, n’a plus aucune raison d’exister.

Heidegger, le grand philosophe du nazisme, est tout à fait favorable, pour la grandeur historiale du parti National Socialiste, à l’extermination des ennemis de la grande Allemagne clairement désignés par Adolf Hitler, sein Führer.

La neuvième sourate du Coran (verset 5) dispose qu’il est licite, pour tout musulman désireux d’entrer un jour dans le paradis d’Allah, de massacrer les idolâtres et les associateurs. Au reste, un autre verset précise que ce ne sera même pas lui qui les tuera. L’exterminateur ne sera que l’instrument de la volonté divine.

Viva la muerte !

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