Desmaretz Gérard Desmaretz Gérard 14 juillet 2018 13:37

@Jean-Yves TROTARD
Bonjour, une prison répond à deux objectifs principaux, prévenir l’évasion et s’opposer à l’apport ou l’arrivée d’une aide extérieure. Sur le plan architectural, cela donne : disposition panoptique - enceintes circonscrites en périphérie et périmétrie - miradors - sas - alarme - vidéosurveillance - circulation dégagée facilitant des déplacements - ronces artificielles - rondes - écoute par l’interphonie, etc. La hantise n’est pas l’évasion, mais l’émeute carcérale. Il faut donc penser un lieu pouvant servir de réduit au personnel pénitentiaire désarmé et à son évacuation (couloir permettant la fluidité du mouvement, 4 portes formant trois sas débouchant sur une cour non recouverte de filins)... Pourquoi une cour ceinte de hauts murs dont l’intérieur reste dissimulé des autres parties du bâtiment, même du mirador ? Je n’ose rappeler que la cour d’« honneur » de nombreuses prisons a accueilli les bois de justice (guillotine)... La peine de mort ayant été abolie en 81, et la prison récente, même s’il faut une douzaine d’années entre le projet et la réalisation, on ne peut penser que l’architecte a retenu cette éventualité (remarquons cependant que l’itinéraire et l’emplacement s’y prêtent, il évite de passer devant les cellules et reste dissimulé des regards.). Cette cour a-t-elle été aussi prévue pour l’infiltration de gendarmes chargés du rétablissement de l’ordre à l’intérieur de la maison d’arrêt ? 


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