Pascal L 16 juillet 2018 17:21

@cassini
Sauf qu’il ne s’agit pas de la même citation. 

 Voltaire comme Guillemin veulent définir le bien et le mal selon des critères qui leurs sont propres, mais cela peut conduire aux pires violences. Voltaire nous faisait miroiter un monde meilleur de liberté et d’égalité, mais pour cela, il avait besoin de réunir les pouvoir spirituels et temporels sous une même autorité, car la notion de bien et de mal est du domaine du pouvoir spirituel. C’est bien de cette réunion qu’il est est question dans la citation que j’ai faite. Cela conduit aux pires dictatures et la Révolution à supprimé les personnes qui n’étaient pas d’accord comme ennemis du progrès. Il ne me semble pas que le génocide vendéen soit un progrès de la liberté et de l’égalité.

Nous rêvons tous d’un monde meilleur, mais il s’avère que toutes les cités idéales ne sont que des goulags parce que personne ne peut s’entendre sur le sens du bien et du mal. La notion de morale naturelle ou de de religion naturelle datent de cette époque, mais à y regarder de plus près, ces notions sont trop imprécises pour que l’on s’entende la-dessus. Au final, c’est toujours le plus fort qui l’emporte. L’argent est le maître de notre époque, mais est-ce un bien ?

Le monde meilleur n’existera que lorsque tout le monde respectera tout le monde, y compris dans la différence. Autrement dit, il n’y aura jamais de monde meilleur. L’espérance chrétienne est en dehors de notre monde et c’est cela que Voltaire voulait détruire.

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