Le revenu d’existence
dévalorise systématiquement le travail, d’une part en permettant la
multiplication des « petits boulots » alternant avec des phases de
chômage, il permet surtout l’emploi de travailleurs en dessous du minimum
vital. D’autre part l’accent mis sur la lutte contre l’exclusion s’accompagne
d’une attaque systématique contre les emplois garantis. Une fois le travail
dévalorisé, c’est la propriété qui devient le critère de répartition inégale
des revenus.
Le travail est une
activité rationnalisante.
Alors pourquoi ne pas organiser une avancée vers un droit
réel au travail ? C’est-à-dire du travail pour tous ceux qui le voudront ?
Le problème n’est pas de
chercher des alternatives au travail, car il en existe déjà : drogue,
télé, religion.
Si l’on écarte l’idée de
sous-humains voués à recevoir sans jamais donner, il faut admettre la nécessité
d’un lien entre travail et revenu.