ticotico ticotico 4 août 2018 18:14

@JP94


Je suis convaincu que dans votre cas un séjour prolongé à Cuba est la seule prescription possible.

Si l’on se contente de l’information gouvernementale, ce lien décrit le programme « maestros emergentes » qui avait pour objectif de ramener à 20 maximum le nombre d’élèves par classe en primaire. Le gouvernement y reconnaît que des effectifs de 40 ou 50 (El número de alumnos promedio por aula era de casi 40, y en cientos de ellas entre 40 y 50) sont fréquents.

Donc, ces « maestros emergentes » ont été lâchés après une formation accélérée de 2 ans... ils n’ont pas les compétences ni la motivation des générations précédentes, résultat : fort absentéisme des enseignants et baisse du niveau des élèves.

Ce que ne dit pas ce site gouvernemental, c’est que la crise des vocations a été causée par une décision visant à réduire les défections d’enseignants à l’étranger. Cette loi interdisant aux enseignants de quitter le pays pendant une longue période, même des années après avoir quitté l’éducation nationale, a eu pour effet immédiat de tarir les vocations.
Les jeunes cubains ayant un bon niveau d’éducation ne voulaient plus s’engager dans une voie leur interdisant un possible départ à l’étranger... ils ont donc choisi d’autres études et laissé l’enseignement primaire à de rares volontaires incompétents.

Si vous préférez les histoires d’embargo et les contes de fée, c’est votre droit.

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