Alren Alren 10 août 2018 13:05

@Dr Faustroll

Il est évident que le corps humain étant au final fragile, il est facile de le tuer. Pratiquement tous les outils du jardinier ou du bricoleur sont potentiellement des armes.

Mais pour les utiliser à des fins meurtrières, l’assassin doit côtoyer sa victime.

Pour utiliser une arme à feu, le tireur doit voir sa cible. Il est déjà plus éloigné mais doit être dans la zone que contrôlent les services de sécurité. S’il fait feu, il court un gros risque d’arrestation. Et je ne parle pas des attentats suicides qui entraînent systématiquement la mort du terroriste.

La nouveauté avec le drone, c’est que le criminel peut se situer hors de cette zone de contrôle, et cela change tout.

Car l’espoir de ne pas être arrêté, de réaliser le crime parfait en quelque sorte sont beaucoup plus grands. Si beaucoup de personnes détestent des hommes (et des femmes) politiques ou célèbres au point de souhaiter leur mort, très peu sont prêts à le payer de leur vie, ou de la finir en prison.

Incontestablement, le drone augmente considérablement le risque d’attentats.

Et il faudra, en effet, multiplier les mesures et les systèmes pour les neutraliser.

Leur faiblesse est leur relative lenteur. Des drones en vol stationnaire pourraient surveiller en permanence, en se relayant éventuellement, les alentours de la zone à protéger pour permettre une interception précoce. Peut être avec un drone « rapide ».

En dernier ressort, l’annonce de l’arrivée dans plusieurs minutes d’un drone suspect permettrait de prendre des mesures défensives.


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