Alren Alren 15 août 2018 15:55

@Elixir

Votre commentaire m’amène à faire des réponses nuancées.

« la grande extinction » dont vous parlez est belle et bien en train de se produire...

C’est incontestable. Tout comme il est incontestable que cette extinction, éclair au vu du temps géologique, est due à l’explosion démographique de l’humanité et son action directe, pesticides, chasse ou pêche, destruction d’habitats.

Mais comme pour toute extinction, il y aura des survivants comme lors d’extinctions précédentes.

D’autre part notre survie dépend bien davantage des végétaux que des animaux, autant pour la production d’oxygène que l’alimentation.

Or si le réchauffement climatique affecte certaines plantes à une latitude donnée, elles retrouve vigueur en remontant vers les pôles (le nord essentiellement).

L’insoluble problème pour la survie humaine, je l’ai déjà souligné dans d’autres commentaires est celui de l’eau douce dans les zones arides où se situe le cœur de l’explosion démographique.

Si l’on peut produire de l’énergie non-carbonée fossile en quantité, on pourra dessaler des quantités impressionnantes d’eau de mer. Cela entraînera une migration géante des zones intérieures vers les côtes et posera le problème de la nourriture et de l’emploi pour ces populations.

Beaucoup de naissances dans ces régions sont subies et secrètement non désirées malgré une « opinion publique » qui souhaite des familles de cinq, six enfants et empêche avec l’appui des religieux, tous les religieux, la diffusion de la contraception et plus encore de l’IVG.

Pourtant il serait facilement possible d’empêcher cet excédent de naissances en obturant les trompes de Fallope avec des ballonnets gonflables et amovibles empêchant les ovules de venir nicher dans l’utérus.

Mais bien entendu les fabricants de pilules contraceptives qui se font des fortunes avec ce traitement dangereux à la longue feront tout pour que cette technique bien rôdé pour déboucher les artères soit expérimentée sur des volontaires. Et ils sont d’une puissance redoutable, on le voit bien avec l’affaire des vaccins infantiles à adjuvant d’aluminium et leurs attaque redoublées contre les médecines alternatives.

se raconter des histoires pour se rassurer selon lesquelles les solutions arriveront naturellement toutes seules au moment voulu.

Les solutions se profileront quand

1°) L’opinion publique sera consciente qu’il faut modifier son comportement. C’est par exemple le cas aujourd’hui pour le tabagisme passif : les fumeurs d’aujourd’hui acceptent de satisfaire leur vice à l’extérieur des habitations.

C’est vrai pour la consommation de viande de bœuf, des vaches de réforme en fait qui consomment des quantités d’eau invraisemblables pour leur nourriture et étancher leur soif.

2°) On investira sérieusement dans la recherche de solutions : en France par exemple les marges alimentent excessivement la rente des parasites sociaux au détriment de l’investissement pour la novation et la lutte contre les rejets polluants (lutte qui cependant a fait des progrès)

On estime que les deux tiers des enfants actuellement en maternelle exerceront un métier qui n’existe pas encore !

3°) On favorise les étudiants des disciplines intéressées par l’écologie. Contre le cancer, multiplier le nombre d’étudiants en médecine et assurer un revenu égal à celui d’un spécialiste libéral et laisser les recherches explorer des voies non conventionnelles.

Car tel est l’erreur de votre démonstration, miser sur un improbable avenir pour mieux éviter d’agir immédiatement...

Mais bien sûr qu’il faut agir immédiatement ! Avec ce qu’on sait aujourd’hui, incomparablement plus complet et plus complexe qu’il y a cinquante ans, mais bien inférieur à ce qu’on saura dans vingt ans tant s’accélère les résultats, accélération due à l’informatique au progrès des appareils d’observation et de mesure mais aussi au nombre de pays qui disposent maintenant de chercheurs de qualité.

les subtils équilibres écologiques façonnés pendant des millions d’années et qui ont permis à l’homme de se trouver une place sur Terre

Les espèces humaines n’étaient pas « attendues » par la nature  ! D’ailleurs toutes ont disparu sauf une car les épisodes de sécheresse en faisaient des proies faciles autour des rares points d’eau.

Ceux qui ont survécu et repeuplé ensuite l’Afrique puis le monde a dû sa survie aux falaises de la côte est du sud de l’Afrique. Ils sont venus sur les plages où ne s’aventuraient pas les fauves, ont bu de l’eau aux sources sortant des falaises et trouvé des protéines en quantité avec les crustacés et les poissons. Ils ont aussi appris à lancer des galets comme nouvelle arme. Il en est sans doute resté le goût du bord de mer aujourd’hui ...

Et puis vivre à crédit constant de ressources non renouvelables mène à la ruine, non seulement économique mais aussi écologique

Mais je ne dis pas le contraire, au contraire même !!!


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