njama njama 12 août 2018 19:05
@Massada

Le lien historique entre Jabotinsky, le mouvement révisionniste, et le régime fasciste italien est avéré. Une amitié qui leur aura permis de créer une école militaire avec la bénédiction du gouvernement italien.

source  : Bulletin du Centre de recherche français à Jérusalem

Les sionistes révisionnistes et l’Italie
Histoire d’une amitié très discrète (1932-1938)
Alberto Bianco
 
Entre 1934 et 1938, en pleine période fasciste, des centaines de jeunes juifs du Betar1 arrivant d’Europe de l’Est et de Palestine suivent des cours à l’École maritime de Civitavecchia, une ville située à 70 kilomètres de Rome. Ce chapitre de l’histoire du mouvement révisionniste est peu ou très mal connu des historiens, sauf de ceux qui se sont penchés en particulier sur l’histoire de ce mouvement dirigé par Vladimir Zeev Jabotinsky2. La présence de sionistes du Betar en Italie est d’autant plus surprenante que le régime fasciste, à partir de 1934, commence à se rapprocher du monde arabe, et entre en contact avec les nationalistes arabes dont Shakib Arslan et le mufti de Jérusalem. Si l’on consulte la presse italienne de l’époque, on se rend compte que le régime fasciste est plus proche des nationalistes palestiniens que des sionistes, car ces derniers sont souvent considérés comme un instrument de l’impérialisme britannique et du bolchevisme en Palestine. Comment expliquer qu’en Italie le régime fasciste ait pu tolérer la présence d’un groupe de sionistes révisionnistes ? Pourquoi le Betar a-t-il pu imposer systématiquement en Italie des cours de formation pour ses jeunes adeptes ? Quelles étaient véritablement les relations entre le régime fasciste et les révisionnistes ? Comment ces derniers entraient-ils en contact facilement avec les hauts fonctionnaires de Palazzo Chigi3, alors que les sionistes officiels n’y arrivaient pas ? C’est ce que nous allons tenter d’éclaircir.

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