jjwaDal jjwaDal 15 août 2018 13:05

Le capitalisme n’a nullement besoin de migrants pour avoir en local de la main d’oeuvre bon marché. En zone euro le smic va du simple au double, au sein de la CE on a des smic à 350€ et un accord de libre-échange avec l’Ukraine qui émarge à 60€. La course folle à l’IA va d’ailleurs faire imploser les besoins de main-d’oeuvre.
Par contre pour traire en paix les vaches, il faut un peu de croissance sinon ça se voit et le troupeau râle. Or elle est à la grande louche très liée à la consommation, elle même liée aux revenus...
Or ça fait 35 ans que le capital pique dans la poche du salarié, une somme estimée entre 75 et 125 milliards d’euros par an... Pratique les deux salaires, ils ont rien vu. Sauf que si le pouvoir d’achat baisse, il faut augmenter les effectifs. Or le petit blanc voit bien que ça va mal et fait moins de gosses. D’où le besoin de chair fraiche, pour qui d’ailleurs un bébé sur sol français décroche le « mickey ». Par ailleurs le seul rempart contre le néolibéralisme c’est un Etat fort protégeant les intérêts de ses citoyens. Horreur, il faut donc couper court à cette éventualité et affaiblir le sentiment national.
Aucun projet pour moi de faire gonfler la boutique « Le Pen ». C’est un dommage collatéral des politiques en oeuvre depuis Maastricht, Shoengen, la mondialisation « à la chinoise », l’euro, etc. Les plus vulnérables de nos citoyens sont en compétition frontale pour l’emploi et le logement avec les nouveaux venus. On va dire que ça peut occasionner de vilaines pensées.
On a des dirigeants qui jouent contre leur camp, ça énerve...
Enfin Mélenchon, gross malheur... Qu’il nous dise une bonne fois pour toute si c’est « A » ou « B », combien de millions de migrants il veut chez nous, où sont les logements et les emplois, quel sera le coût pour nous de leur intégration, bref ses leçons de morale de nanti parmi les nantis, il peut se les garder pour lui. Il ne serait pas arc-bouté sur cette posture suicidaire du grand mélange salvateur, il récupérerait 90% des électeurs « Le Pen », je respecte son choix de perdre les présidentielles au nom de ses valeurs qui ne sont pas celles de la majorité des français.


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