Christian Labrune Christian Labrune 26 août 2018 00:10
@njama

La déclaration d’indépendance lue par Ben Gourion le 14 mai 48 s’autorise explicitement des recommandations de l’ONU de novembre 47, lesquelles préconisaient un partage du territoire.

Le 15 mai, ceux qu’on n’appelait pas encore des « Palestiniens » auraient pu faire la même chose, et créer leur état. Personne n’aurait pu songer à le leur reprocher puisque c’était déjà prévu.

Pourquoi ne l’ont-ils pas fait ? Parce qu’un état « palestinien » s’édifiant sur les ruines de l’ancien Empire Ottoman ne pouvait pas être partagé, il devait s’étendre de la Méditerranée au Jourdain. La première des choses à faire était donc de refuser quelque partage que ce soit, de foutre à la mer les Juifs ou de les exterminer. Ce qui fut entrepris le lendemain même de la renaissance d’Israël, avec bientôt l’appui de cinq armées arabes de la région. On était les plus forts, on allait détruire l’état d’israël et faire prévaloir le droit du plus fort. Certes, il n’a d’un droit que le nom, mais quand il n’y aurait plus un seul juif dans la région, la question d’un partage territorial ne se poserait évidemment plus et l’ONU serait mise devant le fait accompli.

Rien n’est évidemment plus ridicule que de se croire le plus fort et de se faire ratatiner piteusement. Cela ne servira pourtant pas de leçon aux Palestiniens qui recommenceront en 67. Déculottée bien plus terrible encore ! Inutile de vous dire que si les Israéliens avaient la même mentalité que les Arabes de la région, la Judée Samarie ne serait pas un territoire disputé, elle aurait été récupérée en 67, et la population arabe d’Israël, qui était de 250 mille âmes en 48, aurait été divisée par 50 comme celle des Juifs au Maroc. Or, elle a été depuis multipliée par 7. C’est à n’y rien comprendre. Ils sont vraiment fous, ces Israéliens.

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