Hervé Hum Hervé Hum 27 août 2018 13:30
@Robert Bibeau

Dans mon commentaire, j’écris

"Mais comme la condition de survie du système capitaliste repose exclusivement sur la compétition, c’est à dire, la guerre permanente entre les citoyens de tous pays, qu’elle soit réelle ou faussée étant accessoire, au final, les deux jouent la même partition, visant effectivement à diviser le monde en deux pôles faussement opposés.

Et c’est bien là le pire, c’est que peu importe qu’il y ait complot, collusion ou non, les rivalités peuvent êtres vrai et le sont pour beaucoup d’entre eux, l’essentiel est qu’il y ait rivalité pour permettre le maintient de l’état d’urgence permanent, seul moyen de soumettre les populations à la dictature de l’élite dirigeante.« 

Je suis donc d’accord avec toi pour dire que c’est »superficiel« , l’essentiel étant de maintenir l’illusion de l’opposition entre les citoyens, liés aux pseudos intérêts nationaux et d’interdire leur union.

Par contre, continuer à parler de politique de pays, sous entend continuer à soutenir qu’il y a toujours une politique politicienne supposée défendre les intérêts supérieurs de la nation, donc, où les oligarques sont supposés soumis à la politique nationale. Ceci, parce que parler d’un »pays« ou »Etat« ou »nation« , inclus mécaniquement toutes les classes sociales à l’intérieur des pays, donc, où les ploutocrates sont unies au prolétariat de leur pays et en opposition avec les ploutocrates des autres pays.

 »Supposé" ! vrai dans le cas des BRICS et faux pour les occidentaux.

Mais si tu parle de politique des pays occidentaux, cela sous entends bel et bien que les leaders politiques occidentaux dominent leur ploutocratie. Or donc, si tu ne reconnais plus aux politiciens leur pouvoir de dicter une politique aux oligarques, mais seulement le contraire, tu ne peux absolument plus continuer à parler de politique d’état sans nourrir la confusion et ainsi, maintenir les cogito en état de sidération, c’est à dire, dans l’incapacité de comprendre quoi que ce soit, parce que cette interférence détruit le raisonnement. Ici, l’interférence n’amplifie pas le raisonnement, il l’annule.


A priori simple et évident, pourtant, cela exige de s’affranchir de son propre conditionnement pour changer son propre vocabulaire et là, c’est difficile pour tout le monde, mais nécessaire, car le combat est d’abord celui des mots, car ce sont avec les mots que l’on communique. Avec les mots que l’on se libère d’abord ou on reste enfermé dans des chausses-trappes conceptuelles.

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