La méta-analyse publiée dans le « Lancet » (synthèse de 83 études) dit explicitement qu’au delà d’une consommation de 100gr d’alcool par semaine (donc une consommation continue à ce rythme) il y a une corrélation visible entre la hausse de la consommation et celle du taux de mortalité (toutes causes confondues).
Au dessous de cette consommation il ne semble pas y avoir d’effet de seuil, en dessous duquel le risque serait inexistant, concernant les pathologies cardiaques hors infarctus.
A mon humble avis, si une étude identique couvrait une population consommant une cannette de coca par jour, ou une glace par jour, de façon chronique, elle aboutirait à des résultats voisins.
Quant à la consommation occasionnelle majorant le risque dès le premier verre, je pense que c’est au même niveau que la majoration du risque de se faire renverser par un véhicule en sortant dans la rue, ou de faire une rupture d’anévrisme ou un infartus lors de l’orgasme. On peut sans doute se calfeutrer chez soi dans l’abstinence totale, mais on risque de finir au bout d’une corde ou le nez dans la cuisinière à gaz...
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