sleeping-zombie 30 août 2018 12:46

@gaijin

« tu aurais trouvé ça juste ? »
Ma question ne portait pas sur le cas du violeur violent, mais du moniteur de colo de l’exemple vécu par Ariane.
Mais ta réponse « protection des futures victimes » a l’air d’ignorer que le concept de justice est un accord social entre 3 parties : la victime, la société mais également l’accusé.
Quand il n’y a que la victime qui est prise en compte, ça s’appelle une vendetta
Quand c’est la victime + la société, c’est un lynchage
Quand on se rappelle que l’accusé est aussi un être humain dont on peut aussi « sauver » la vie, on a la conception plus moderne (et à mes yeux meilleure) de la justice. Après, si ce qui t’embête, c’est que la justice prenne aussi en compte la vie de l’accusé, on va arrêter là parce que ce point pour moi n’est pas discutable.

Pourquoi ne pas légaliser la pédophilie ?
Pour moi, la question n’a pas de sens, puisque l’utilisation du terme « pédophilie » induit que c’est illégal. Pourquoi ne pas légaliser l’illégal ? ça ne veut rien dire.

Alors juste une mise en perspective :
quand on a abaissé le seuil de la majorité de 21 ans à 18 ans en 1974, on a, d’un certain point de vue « légalisé la pédophilie » pour la tranche 18-21. Je n’étais pas né à l’époque, mais j’ai pas l’impression que le monde s’en soit plus mal porté.
Un exemple opposé : Jusqu’en 2005, l’age légal du mariage était de 15 ans pour les femmes. Quelque part, ça crée une sorte de pédophilie légale.

Bref, je ne comprends pas la question. D’autant que si le sujet de l’article est « qu’est-ce que le consentement », j’aimerai rappeler que cette problématique ne concerne pas que les enfants, mais également les majeurs en difficulté (handicap mental, détresse économique etc...)

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