Legestr glaz Ar zen 9 septembre 2018 11:04

@capobianco

Le plus beau programme, comme celui présenté par Alexis Tsipras en Grèce, connait les limites de notre engagement « contractuel » dans l’UE. 

Ce « contrat » nous empêche de mener une politique différente de celle organisée par Bruxelles et les traités. Cela s’appelle la « supranationalité ». 

Pourquoi faites vous l’impasse sur la supranationalité ? 

Aucun des programmes politiques, tant de droite que de gauche, n’est réalisable au sein de l’UE. La France a signé des traités, ils sont actés au plan constitutionnel et, hormis sortir de l’UE par l’article 50 duTUE, tout le reste n’est que tartufferie, n’est que de l’enfumage.

Visiblement vous n’arrivez pas à vous placer au niveau de la Constitution française qui demeure la loi fondamentale de la France que tout le monde respecte, même les insoumis figurez-vous ! Parce que, Mélenchon est pour le respect de la Constitution et de son application. Il l’a assez souvent dit et exprimé. 

Rendez-vous compte, capobianco « primauté sur le droit national, même constitutionnel » ! Vous me faites beaucoup pleurer, des larmes de désespérance bien entendu, avec votre « beau » programme« inapplicable !

Les politiques communes, qui sont l’essence de l’intégration multinationale, sont basées sur la législation commune. L’élément intrinsèque du concept de politique commune est sa force contraignante sur les États membres. Ces derniers doivent donner aux institutions communes les moyens d’appliquer les politiques communes et de faire respecter leurs décisions par toutes les parties concernées et leurs citoyens. À ces fins, les politiques communes sont formées par des actes juridiques arrêtés par les institutions communes, appliqués par les États membres et/ou les institutions communes et contrôlés par les institutions communes [voir le chapitre 4]. Les droits nationaux des États membres sont harmonisés dans un grand nombre de domaines dans le cadre des politiques communes. Un droit spécial, appelé précédemment  »acquis communautaire« et désormais »acquis de l’UE", est ainsi créé afin de matérialiser les politiques communes, un droit qui a la primauté sur le droit national, même constitutionnel des États membres, que celui-ci soit antérieur ou postérieur à la législation européenne



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