njama njama 13 septembre 2018 10:43
La thèse de Edouard-Marie Gallez, prêtre catholique n’a rien d’une nouveauté, la polémique islamo-chrétienne s’est instaurée dès le VIII° s, et ce n’est que vers 1143, soit 5 siècles après l’Hégire, que Pierre le Vénérable  fit traduire le Coran en latin par Robert de Rétines, moine de l’Ordre de Cîteaux, pote de Bernard de Clairvaux à qui il transmit une copie dont on ne sait si elle était complète.
Pour résoudre les quelques divergences entre les Évangiles et leurs dogmes catholiques, ils n’ont rien fait d’autre que de chercher à démontrer que c’est un faux, et assimiler Mahomet à un « illuminé » hérétique.Au moins si on récusait qu’il fut prophète, nos « moyen-âgeux » lui reconnaissaient tout de même un certain degré de charisme et d’inspiration spirituelle qui ne le reléguait pas charlatan d’un p’tit coup de goupillon.
On se demande d’ailleurs ce que pourrait représenter un « prophète » dans la tête de ce thésard ecclésiastique, quelle idée il se fait de tels personnages, hors normes il faut dire à minima, car selon ses déductions d’historiens tirées d’un écheveau de faits concrets, abstraits, embrouillés dont il tire une fresque, ... on pourrait tout aussi bien récuser cette qualité à tous les prophètes bibliques précédents, Jésus compris, dont rien n’atteste vraiment de leur existence, hormis une tradition orale qui mit longtemps à être couchée sur parchemins, et pour certains manuscrits de façon très incertaine.


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