Le désordre apparent des sourates peut s’expliquer par la rhétorique sémitique (employée également dans les textes bibliques),
Ce n’est pas tant un développement logique à la manière hellénique qu’une construction autour d’un noyau qui se trouve au centre du texte et autour duquel sont disposés de manière concentrique les arguments et les thèmes.
Quant au classement par ordre de grandeur, il peut se justifier par les techniques oratoires liées au souffle et à la mémorisation. Les sourates de la fin, courtes, sont apprises en premier.
Analogiquement un marathon n’est pas un sprint, il n’y a pas seulement une différence quantitative, mais qualitative.