velosolex velosolex 21 septembre 2018 22:33

Que dire, sinon que le passé de bonheur qu’’a connu les deux membres du couple tout au long de leur vie aide à vivre alors. Le contraire rend insupportable la maladie. 

Après les projets, et le bonheur facile, viennent les jours gris,l’incompréhension de certains, voir le mépris et la bêtise.
 Ne reste que le petit feu des bonheurs du jour, des petites choses, transfigurées. Parfois une lueur de soleil, un souvenir fragile déchire le voile. 
J’ai connu avec mes parents, cette longue lutte qui ressemble à un barrage contre le pacifique. La maladie, je l’avais connu professionnellement. Mais là c’était une autre affaire. 
Ce matin sur France culture ils discouraient sur ce qu’on appelait autrefois « la démence », terme jugé trop discriminant trop épouvantable, comme si l’on voulait se rassurer d’un nom plus générique..Mais le terme d’Alzheimer fait maintenant tout autant peur dans notre société où le nom de senior a pris la relève du vieux....Sans doute sommes nous moins préparés que les générations passées, plus fatalistes.. La tendance mondiale serait à l’amélioration..Une des explications viendrait que les gens dans l’ensemble seraient plus diplômes, feraient donc davantage marcher leurs neurones, et leurs corps ; l’artériosclérose, l’obésité, la paresse seraient des facteurs aggravant ; On se rassure comme on peut. On peut noter que les pesticides, le killer masqué, ne sont peut être pas étrangers non plus à l’affaire. Au Mexique, et aux states, les cas d’autistes en tout cas sont en augmentation patente, proportionnellement à la promiscuité avec les cultures traitées. Pendant longtemps, pour les spécialistes lacanien la faute incombait aux parents.....Une chance pour eux, malades, ils ne se rappellent plus avoir été montré du doigt...
Sans doute y a t’il plusieurs facteurs convergents, et plusieurs sortes de démence, qu’on classe un peu facilement sous le terme générique d’Alzheimer, sans trop pousser la recherche. ; Mais j’ai vu dépressifs sombrer dans cette maladie en quelques semaines. Le miracle d’une vieille chanson dans l’air, leur fait ramener parfois leur mémoire, comme une partition musicale sur laquelle ils peuvent s’accrocher, comme à un marche pied de train. De ces jours gris nous en apprenons encore sur la vie. J’ai même connu des malades heureux. Ayant oublié leur malheur. 

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