CN46400 CN46400 28 septembre 2018 21:34
@JMBerniolles
On est d’accord sur le parlement de Strasbourg, mais pas sur la commission de Bruxelles qui comprends 28 membres issus des 28 pays dont on prétends qu’ils n’ont aucun lien avec les gouvernements de leurs pays. A Bruxelles la France, ou l’Allemagne, ne pèserait donc pas plus que Malte...
 En fait, ce sont les principales bourgeoisies européennes qui font valoir leurs intérêts et qui se servent de leur position à Bruxelles pour faire passer, sous formes de directives, des choix qui pourrait avoir du mal à passer dans leur état.

Ainsi, si la bourgeoisie française n’avait pas voulu se servir d’ EDF pour en faire une multinationale susceptible de récolter de copieux dividendes, EDF aurait pu rester une entreprise nationale fabricant et distribuant de l’électricité en France, et rien qu’en France et sans subventions de l’état français. A condition, cependant, que le marché français reste ouvert à toutes les entreprises européennes qui seraient intéressées, et capables, à leur risque et péril, de se tailler une part dans ce marché ou les tarifs EDF étaient les plus bas d’Europe...Et les barrages hydrauliques, construits par les contribuables français, auraient pu continuer d’être gérés par EDF. La privatisation de EDF n’est donc par décidée par la commission de Bruxelles, mais à Paris, par la bourgeoisie française (pas que) avec l’aide politique de Bruxelles.

Mais l’UE-Bruxelles c’est aussi les normes qui régissent le « grand marché européen de concurrence libre et non faussée » qui permettent l’adaptation de celui-ci aux productions de la zone. Voir par exemple les pb posés par le brexit...


Ajouter une réaction

Pour réagir, identifiez-vous avec votre login / mot de passe