Hamed 11 octobre 2018 21:02

@Hervé Hum

Non ! Mon discours n’est ni abscons ni sophistiqué. Vous n’essayez pas de l’expliquer c’est tout. Ou plutôt votre pensée, ou votre pour-soi pour rester dans le discours sartrien ne prend pas assez de l’autre pour votre en-soi pour décrypter l’en-soi de l’autre. Donc il faut creuser plus. Pour que vous compreniez, j’ai écrit à un ami, et dans le texte j’ai mis un mot féminin au masculin. Je ne savais pas, je le croyais masculin. L’ami m’a répondu en utilisant le même mot sauf qu’il l’a corrigé au féminin, et sans rien me dire sur ce mot. Plus tard, je lui ai répondu en le remerciant d’avoir néantisé mon néant sur ce point de vocabulaire et de grammaire. Puisque a enrichi mon en soi.

 

Je ne sais si je me fais comprendre.

 

D’autre part, vous me dîtes « plutôt que d’écrire «  néantiser son néant en elle » », n’est t-il pas infiniment plus simple et clair d’écrire « positiver son être nouveau » ! Non, ce sont deux affirmations incompatibles dont les sens sont totalement différents

 

C’est comme vous dîtes : « Il fait nuit. » Et, « Je dors la nuit. » Leur seul lien est la nuit. Et « positiver son être nouveau » avec ce que j’ai énoncé, c’est la même chose. On peut comprendre par cette proposition par exemple, rendre positif une personne et puis nouveau il y a une redondance. Alors que « néantiser son néant en elle », c’est « détruire son néant en elle » selon une succession de destructions depuis sa venue au monde. En clair, par la néantisation, tout être construit son moi face à son être, à autrui, bref à l’extériorité. Ce n’est pas pour la rendre positive, mais pour rendre l’être connaissant grâce à son pour-soi. C’est ce que Sartre s’efforce de montrer.

 

Et ça n’a rien à voir avec la soif de son être nouveau, d’expériences nouvelles ou l’habitude, la lassitude qui font partie d’étants, ou de contextes dans l’existence, dans la vie. Alors que la néantisation de l’en soi est tout simplement un processus ontologique de base depuis la naissance jusqu’à l’extinction de la vie de l’être. Il n’y a rien de nouveau, tout relève de la phénoménologie de l’existence.

 

Voilà, j’espère vous avoir éclairé.


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