Hervé Hum Hervé Hum 12 octobre 2018 07:54

@Hamed



désolé Hamed, trop de contradictions, de confusions et d’apories dans votre discours.

Je n’écris pas parce que je suis heureux, mais pour exprimer mon opinion, comme tout le monde et cela n’implique pas plus d’être heureux que malheureux. Ce dernier peut être aussi motivant que l’autre, voir infiniment plus.

Vous confondez deux choses, vivre une situation difficile, noire et l’espoir vrai ou vain, d’en sortir. Ce n’est donc pas d’être heureux qui fait vivre, sinon, il y aurait bien plus de suicides dans le monde. Une partie non négligeable de gens vivent sans êtres ni heureux ni malheureux, mais par habitude, automatisme où le sens est contenu dans cette seule habitude.Ces gens là apparaissent alors comme des zombies, ni sourire, ni larme. Ni passion, ni raison.

Lorsqu’on est heureux, on a peur de perdre son bonheur, et lorsqu’on on est malheureux, on vit de l’espoir de (re)trouver le bonheur. Ce qui fait vivre, n’est pas d’être heureux ou malheureux, mais le mouvement, ne pas perdre le bonheur ou le gagner, mais si vous n’avez plus rien à faire, ni dans un sens, ni dans l’autre, alors, il n’y aura plus de notion de bonheur ou de malheur, mais le vide existentiel. Préserver son bonheur acquis, exige une action continue dans ce sens et celui qui se repose dessus, a toutes les ’chances« , de le perdre rapidement.

Vous écrivez
 »à mon sens, il faut être positif. Et ne pas opposer le torturant au torturé, non ce sont deux situations différentes pour l’un comme pour l’autre et qui relève de l’intelligibilité de l’existence d’être. Ni le torturant ni le torturé n’ont choisi leur destin. Ni vous-mêmes ni moi-même. Nous sommes simplement. Et tout est question de comment nous appréhendons le monde et de ce que nous sommes potentiellement dans notre être lorsqu’il était encore néant au commencement, venant à l’existence.« 

Là, vous faites fort et ne répondez en rien à mes objections, c’est à dire que vous me jouez le sketch des croissants de Fernand Raynaud !

en effet, pour ne pas opposer torturant et torturé, il faut avoir un regard extérieur, indifférent à la situation. C’est à dire, que si vous êtes témoins d’une scène de torture ou de viol ou de génocide, votre position est de dire »c’est leur destin« tout est normal, circulez y a rien à voir. Les cris du torturé ? Selon ce que vous dites au début, peuvent êtres interprétez comme »des cris de jouissance« .


Votre discours est contradictoire, car on ne peut pas poser d’un coté la fatalité de la vie, sur laquelle on a pas de prise et juste après écrire » Et tout est question de comment nous appréhendons le monde et de ce que nous sommes potentiellement dans notre être lorsqu’il était encore néant au commencement, venant à l’existence.«  »

NON, si tout est fatalité, votre phrase n’a aucun sens.

VOus ne pouvez pas passer du coq à l’âne selon votre bon plaisir, sauf dans votre seul imaginaire, mais pas dans la réalité. Face à cette dernière, vous devez respecter la logique causale, donc, de non contradiction, du tiers exclu et de la dualité inclusive.


Autre contradiction que vous m’obligez à préciser, sur le fait que si vous ramenez le torturé et le torturant au même niveau, alors, vous supprimez la dualité, parce que vous avez supprimez le contraste entre les deux et sans lequel il n ’y a plus de dualité observable. Ici, vous confondez le rapport sado/maso où effectivement les deux protagonistes sont consentant, parce qu’ils y trouvent chacun leur plaisir, donc, sont « heureux ». Mais je doute que si vous demandez à une femme violé ou un homme torturé s’il est « heureux », vous ayez une réponse positive. Je doute que si vous dites au torturé qu’il doit accepter sa situation par fatalité et que comme il continu à vouloir vivre, c’est la preuve qu’il est au fond heureux, il soit d’accord. Qu’il ait l’espoir d’en sortir, oui, mais pas de la vivre. Par contre, si vous lui demandez de prendre sa place, ne doutez pas qu’il vous là cédera volontiers,mais si c’est lui qui vous demande de prendre sa palce, je ne suis pas certains que vous la prendrez et n’invoquerez pas votre « libre choix » de refuser l’offre. De la même manière, le torturant sera d’accord avec vous et lui sera peut être tenté de vous faire participer à la torture du torturé. Là, je ne sais pas si vous accepterez !

Ecrire ce genre de discours, assis confortablement dans son bureau est facile....

Vous ne raisonnez pas par l’absurde pour dénoncer une absurdité, c’est votre raisonnement qui est absurde et ne voit pas son absurdité.La différence entre extériorité et intériorité.


Quand à parler du paradis et de l’enfer, là aussi, vous ne répondez surtout pas sur le fait que ces notions servent à mettre le torturé ou l’esclave comme ayant plus de chance que le torturant ou l’exploiteur. Bref, du sophisme fait pour convaincre le damné de la terre d’accepter son sort, sa fatalité, et plutôt que de se rebeller, vivre pour l’espoir de changer sa condition, vous l’invité à vivre son malheur comme un bonheur et pour cela, vous dites que le fait qu’il continu à vivre est la preuve de son bonheur qu’il refuse de voir.




Ajouter une réaction

Pour réagir, identifiez-vous avec votre login / mot de passe