JMBerniolles 12 octobre 2018 17:42
On en vient à la situation actuelle de Macron et de son mouvement, dont la caractéristique est d’être constitué de bric et de broc avec pour être clair un grand nombre de bras cassés.

Je connais bien la carrière politique de Castaner, Député-Maire de Forcalquier, socialiste, mettant en œuvre la recette habituelle du clientélisme et de la démagogie, dans une région où Jean-Louis Bianco était un parrain qui a réussi à couler sa ville Digne en quelques années. Il y a dans cette région, du Val de Durance, livrée au néo libéralisme, - fermetures d’usines, démantèlement du tissu agricole, spéculation immobilière, montée des services, .. - une médiocrité des responsables politiques, de tout bord, absolument incroyable. La succession de Michel Vauzelle (qui visiblement en eu assez des magouilles de sa propre équipe) à amener Castaner dans une position qu’il a utilisée pour pactiser avec Estrosi… d’où la notion qu’un de mes amis a développé le Pstrosisme. Cela se résume facilement : aucune ligne politique, aucun résultat concret, aucun programme politique … C’est sûrement un CV de poids pour prendre la tête d’un mouvement aussi creux que ’En marche’ mais cela ne prédispose pas à acquérir la capacité à créer un fondement politique solide à un mouvement.

Donc Macron n’a pas de vraie base politique. Ce qui fait qu’il apparait de plus en plus malgré ses efforts de communication dont la fameuse photo fait partie, comme la marionnette d’un système. C’est particulièrement vrai à l’étranger où on le considère comme totalement à botte des américains.

L’affaire Benalla montre que le système ne lui fait pas non plus vraiment confiance. Les démissions du gouvernements que l’on vient de noter révèlent aussi que des hommes politiques cherchent à sauver leur carrière parce qu’ils craignent d’être pris sur un bateau en perdition.

Pepe Escobar, un brésilien, journaliste des affaires du monde qu’il voit souvent depuis l’Asie, vient d’écrire un article très intéressant sur la situation au Brésil et ses enjeux : « le futur de la démocratie de type occidental se joue au Brasil » c’est exactement ce qui nous attend. 


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