Hervé Hum Hervé Hum 12 octobre 2018 23:46

@Robert Bibeau


Désolé, quoique tu en dise, c’est d’abord le rapport de force politique qui commande et décide de l’économie, s’il n’en était pas ainsi, il n’y aurait pas de lutte des classes qui tienne pour décider du mode de production.

Le mode de production capitaliste se justifie aux yeux des salariés ou prolétaires économiques, qu’en raison du dogme de la compétition économique, c’est à dire, de la guerre économique permanente. Or, toute guerre demande des chefs pour mener le combat et donc un ennemi. C’est à dire, ce qu’on appelle aussi des capitaines d’industries, que les financiers ont tendance à faire oublier et que Trump remet en avant pour son mot d’ordre « América first ».


L’état d’urgence permanent est donc la condition pour convaincre les citoyens de la nécessité de la soumission aux chefs économiques,militaire, politiques et sociaux et même qu’ils soient réclamés, tel Trump pour une partie des citoyens US. Tels les attentats du 11/09 pour Bush et faire adopter les lois sécuritaires.

Ce que tu dis sur le fric tombe aussi sous le coup de la nécessité de l’état d’urgence pour canaliser la colère des citoyens et éviter qu’elle se retourne contre les élites dirigeantes. C’est une technique vieille, déjà pratiqué au temps de la Rome antique et depuis lors par tous les empires et royaumes, mais Mr Bibeau, professeur d’économie, ne le sait toujours pas.

Entre parenthèse, je crains qu’une partie non négligeable des citoyens US et des européens, sont nationalistes pour défendre leur avantages acquis après la seconde guerre mondiale et refusent de voir les citoyens des pays dits émergents rogner sur cet avantage acquis. Bref, ce que dit Trump aux salariés US, c’est qu’il entend lutter pour leur conserver cet avantage économique en terme de pouvoir de consommation, qui veut qu’a travail égal, un salarié US dispose d’un pouvoir de consommation 2, 3 fois supérieur, voir plus, sur ses concurrents étrangers.

Après, si l’intimidation, les menace ne fonctionne pas et que cela aboutisse à une crise majeure, ce sera la faute de l’autre. Ce que je nomme « le jeu de la barbichette ».

Si le système impose ses propres contraintes, il ne faut jamais oublier comme tu le fait avec ton commentaire, que tout système, quel qu’il soit, est toujours le fait d’une intention et que donc, il sert un but définit par des humains. Aussi, dire comme tu le fait que c’est le système qui commande et que le chef de la FED ne fait qu’obéir est comme dire que lorsque tu conduit une voiture, c’est ta voiture qui commande et te dis où tu dois aller. Non,tu décide d’une destination et alors, tu dois suivre les contraintes imposé par la voiture, le code de la route, les autres usagers, les conditions météo, mais c’est toujours toi et toi seul qui a décidé du but.

Bref, la fin ne justifie pas les moyens, elle les nécessites, mais il ne faut pas confondre les moyens avec la fin. La particularité de cette dernière étant qu’elle autant au départ (l’intention) qu’à l’arrivé (le résultat de l’action), la cause que la conséquence, mais pas les moyens, ceux ci sont contraints par les conditions de la réalité ou environnement.











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