Hervé Hum Hervé Hum 5 novembre 2018 09:53

Je n’ai pas lu Nietzsche et ne le lirait pas, mais quand je vois écrire qu’il a prophétisé les totalitarismes du XXème siècle, je ne peut m’empêcher de rire, puisque le totalitarisme étant la norme occidentale et asiatique depuis quelques milliers d’années, cela revient à prophétiser le passé et sa persistance. Sur ce dernier point, rien est définitivement acquis.

Ainsi, la volonté de puissance et le principe du transhumanisme n’ont rien de nouveau, mais que du très ancien. Un homme qui se veut dieu ou empereur, est un homme épris de puissance et de totalitarisme ou bien, je ne sais pas ce que c’est. Un homme en armure, c’est un transhumain qui s’ignore. Bien sûr, l’humain au temps de féodalité était limité par la technologie, mais l’idée ou principe est le même.

Le monde est ainsi rempli de philosophes prophétisant le passé, mais sachant leur donner un caractère nouveau par le jeu de l’évolution de la sémantique, elle même suivant l’évolution de la forme, mais oubliant la constance du fond, immuable, pour le plus grand bonheur des esprits totalitaires, puisqu’ils leur suffit d’arranger un peu la forme pour faire croire aux citoyens, avec le soutien actif ou passif des « intellectuels », qu’il s’agit d’autres choses.

Dernière chose, je remarque avec amusement, que tous ceux qui on lu de près ou de loin Nietzsche, s’accusent mutuellement de ne l’avoir pas compris. Vous n’échappez pas à la règle !

Le premier à me l’avoir dit est un ami argentin, parlant de Zarathoustra, me disait que personne n’avait compris... Sauf lui ! Mais depuis lors, j’ai pu me rendre compte de la constante de cette remarque.


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