Hervé Hum Hervé Hum 11 novembre 2018 10:09

@Gollum

Sauf que dans le monde animal les lois communes servent à la survie. Et à rien d’autre. Je ne sache pas que le moralisme soit vital pour la survie

Au début, on peut dire que c’est aussi pour une question de survie si l’humain vit en groupes. Mais le principe de lois communes est, dans son fondement, indifférent à la présence de morale ou non, c’est simplement la condition pour que la vie en groupe soit possible, aussi, on ne peut pas supprimer ce principe tant qu’on vit en société. Ce serait « jeter le bébé avec l’eau de bain ».

M’enfin comment pouvez-vous parler de sa difficulté de lecture sans l’avoir lu en profondeur ?



Parce que je n’ai pas besoin de le lire en profondeur pour connaître son questionnement, tout simplement, parce qu’il s’agit d’un questionnement universel, avec la même récurrence du raisonnement par lequel j’ai dû passer. Autrement dit, je suis passé par le même chemin obligé de tout être pensant la causalité de l’Univers.


Par exemple avec votre dernière réponse, je suis entièrement d’accord avec ce que vous écrivez, donc, avec Nietzsche si tant est que vous traduisez parfaitement bien sa pensée. C’est même le coeur de tout ce que j’écris avec le principe de responsabilité !

Entièrement d’accord sur la distinction que fait Nietzsche entre morale et éthique, où, sans l’avoir lu, je tire les mêmes conclusions que lui. C’est à dire, que la morale est issue de l’arbitraire humain via la tradition et la religion aux mains des cléricaux. L’éthique se fondant sur la raison pure, est la seule qui effectivement permette cette voie solitaire, mais cela passe obligatoirement par le principe de responsabilité et lui seul.

Notez que vous me trouvez confus parce que vous refusez de me lire correctement, alors que vous avez fait cet effort pour Nietzsche. Mais pour dire que je suis confus, vous devez pouvoir montrer où et en quoi il est confus et non faire une affirmation gratuite. C’est insultant !

En fait, mon propos est très clair, sans aucune ambiguité ni contradiction.

Concernant la société humaine, il repose sur un principe d’une clarté totale car pouvant être axiomatisé mathématiquement. C’est à dire, le principe de responsabilité définit sur l’équilibre droit/devoir, non pas détaché des êtres comme dans le système actuel pour permettre l’exploitation humaine, mais contenu dans chaque être et là, au vu de ce que vous écrivez sur la pensée de Nietzsche, je peux affirmer qu’il serait d’accord avec moi. Parce que c’est la seule solution pour permettre cette voie solitaire en société.

Pour finir, je n’ai pas écris que les cléricaux n’avait pas la volonté de puissance, qui n’est rien d’autre que la prédation humaine consistant à exploiter le temps de vie d’autrui à son profit exclusif, mais qu’on ne pouvait pas la limiter aux seuls cléricaux, parce qu’il s’agit là d’une nature humaine de volonté de domination, parce que la volonté de puissance n’a d’autre objectif que la domination. Simplement, les cléricaux utilisent une forme pour atteindre l’objectif de domination.

Je vous recopie un autre extrait de l’article que vous n’avez pas envie de lire et qui dit la même chose que Nietzsche, mais d’une autre manière.

Historiquement, ce sont d’abord les religieux ou cléricaux qui vont les premiers apprendre les techniques de conditionnement des cogitos (3), dès lors où ils vont se spécialiser dans le domaine de l’esprit, suivie par les guerriers qui vont donner l’aristocratie nobiliaire, spécialisés dans l’art de la guerre et enfin aujourd’hui, avec les artisans, donnant naissance à l’aristocratie bourgeoise, spécialisé dans la production de biens. Mais ces trois ordres vont employer le même moyen pour capitaliser le temps de vie d’autrui, c’est à dire, l’impôt particulier prélevé sur l’activité collective. Ceci, parce que c’est le plus efficace et en fait, le seul possible permettant d’obliger autrui à dédier son temps de vie sans contrepartie équitable, mais en le justifiant par le principe du mérite supérieur de l’élite aristocratique à la défense de la communauté face aux autres, à l’ennemi extérieur. Que ce soit au niveau militaire, économique et spirituel.

 

Or, pour permettre cet impôt inique et augmenter son pouvoir de prédation sur le temps de vie d’autrui, ces trois ordres, l’un à la suite de l’autre, vont utiliser le principe de la souveraineté, et de la propriété, mais étendue au-delà de leur propre limite corporelle, physique, c’est à dire, sur la ou les communautés placés sous leur emprises. C’est la transposition du territoire de chasse du règne animal. Cette fois ci, appliquée sur tout ce qui s’y trouve et non plus seulement à marquer les limites pour ses congénères, mais ne concernant pas les prédateurs d’espèces différentes et les animaux ne servant pas de proies. Transmettant cette souveraineté de générations en générations.

 

Autrement dit, l’humain est un prédateur exerçant une domination absolue, là où les prédateurs du règne animal exercent une prédation relative et qui prouve une fois de plus qu’il est un règne à lui tout seul. Suivant le principe de division fractale de l’espace-temps de l’Univers physique.


Ce qu’il me manque d’expliquer pour être compris clairement, c’est le principe de relation de causalité avec ses trois principes secondaires d’exécutions que sont la récurrence, l’itération et la division fractale.


Ajouter une réaction

Pour réagir, identifiez-vous avec votre login / mot de passe