McGurk McGurk 26 octobre 2018 10:19
Je me dois de préciser que, si à Rome ils avaient déjà des égouts, il y avait très souvent des incendies. Effectivement, bien que la base des immeubles fut en brique (toujours visible sur les vites archéologiques), le reste était...en bois. D’autant que la largeur des rues n’était pas suffisante pour que la « contagion » par le feu ne s’étend aux bâtisses voisines et ainsi à tout un quartier.

Le problème de Paris devait probablement s’étendre à toutes les villes de France voire d’Europe. Non seulement à cause du problème de la largeur des rues, mais également parce qu’il n’y avait aucun plan d’urbanisme et que n’importe qui pouvait construire à peu près n’importe quoi.

De plus, Paris a été pendant longtemps un coupe-gorge parce que constitué principalement de petites rues aux formes improbables, d’impasses, etc. Y circuler, en plus du fait qu’on y déversait le popo, devait être particulièrement ardu.

Un bon exemple, encore actuel qui plus est, serait les rues du vieux Limoges qui ont encore des maisons comme à l’époque, avec des rues serrées.

Ce problème sanitaire s’est d’ailleurs prolongé pendant assez longtemps. Par exemple, sous Louis XIV, le château de Versailles n’avait pas un système de latrines très développé, les courtisans, qui devaient attendre des heures que le roi ne les reçoive, pissaient dans les coins des pièces et sur les tentures pour se soulager. D’où la réputation, parvenue jusqu’à nous, de « mauvaise hygiène » et de « gens qui puaient ».

Mais tout de même, en agrandissant la bâtisse principale, Louis XIV a fait construire une immense fosse septique qui était ouverte une fois par an pour brûler les excréments.

Sinon justement, dans une émission sur ce sujet, la « réputation de puer » est fausse car à Versailles, dépourvue d’eau courante, ils faisaient des « toilettes sèches » car à l’époque l’eau avait très mauvaise réputation (accusée de véhiculer les maladies).

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