jjwaDal jjwaDal 28 octobre 2018 04:07

La filière électrogène nucléaire n’a pu se développer que comme seule véritable alternative aux fossiles, en dépit de trois boulets majeurs : Déjà l’impossibilité de couvrir par assurance ses risques industriels, les assureurs jugeant le risque incommensurable, et donc en cas d’accident l’essentiel de la facture est pour le contribuable et non l’industriel...
Ensuite l’extrême technicité indispensable pour empêcher justement un accident majeur (en cas de panne de refroidissement on y va direct) et France, USA, Russie et Japon ont tous connu la fusion de coeur (partielle chez nous) avec conséquences plus ou moins visibles. Il y eu des problèmes de qualité des pièces fournies dès le début du programme français avec les risques associés.
Enfin le coût de la filière aval (gestion des déchets) n’a jamais été intégrée au coût du kwh fourni au client, en admettant même qu’on puisse gérer des déchets correctement sur des milliers d’années.
Cela fait beaucoup trop, dès lors qu’il y a des alternatives. Elles arrivent (solutions de stockage réseau par ex) et leur avantage est d’être exportables dans tous les pays du monde.
Après le fiasco finlandais et chinois, la réputation à l’étranger de l’EPR est faite et l’intérêt de faire « cavalier seul » en production électrique avec un produit invendable ne me paraît pas flagrant. La filière est mourante chez nous et on aurait intérêt à la finir à coup de talons au lieu de s’acharner.




Ajouter une réaction

Pour réagir, identifiez-vous avec votre login / mot de passe