Renaud Bouchard Renaud Bouchard 29 octobre 2018 12:51
A l’auteur.

Bonne analyse.

Il serait préférable que les commentateurs qui viennent dénigrer la Russie aient au moins l’honnêteté de dire s’ils y ont préalablement voyagé ou vécu, au moins six mois (le temps de se rendre compte), à quel(s) endroit(s), comment, de quelle manière (tourisme, affaires, études, autres), à quelle époque (saisons, années), qui ils y ont rencontré et surtout s’ils ont l’avantage d’une connaissance de la langue susceptible de leur permettre un usage dans la vie quotidienne (voisins, marchés, radio, télévision, spectacles, presse, littérature) , de leur ouvrir beaucoup de portes et d’échanger avec quelques uns des...163 000 000 de locuteurs russes.

La Russie a vécu des années particulièrement difficiles sinon terribles après la disparition de l’URSS.

Elle revient de très loin.

Elle a procédé à un redressement spectaculaire, même si beaucoup reste encore à faire à l’échelle d’un pays gigantesque.

Elle a su, comme elle l’a fait à plusieurs reprises tout au long d’une histoire difficile, surmonter des difficultés inimaginables avec un courage indiscutable.

Elle a su recouvrer une stature politique, diplomatique, militaire et géopolitique qui fait d’elle une grande puissance sûre d’elle, consciente de sa fierté et de son honneur retrouvés et en mesure de faire pièce à d’autres excès.

Capable de tourner à son avantage des sanctions économiques dont la stupidité n’a d’égale que l’inefficacité, elle a su développer d’autres voies dont ses ennemis déclarés et leurs pâles suiveurs ont cru pouvoir la priver.

Quant aux critiques formulées à l’encontre de son dirigeant que chacun peut critiquer à son aise, il convient de préciser que l’on ne saurait gouverner la Fédération de Russie avec une mentalité de « bisounours » dans la mesure où malgré les apparences, V. Poutine ne fait pas exactement tout ce qu’il veut auquel on peut reprocher beaucoup de choses parmi lesquelles l’amour et le respect de son pays, le souci et la volonté de le sortir de l’opération de destruction programmée que de « bonnes âmes » avaient entrepris de mener, tant il est vrai comme l’écrit un autre contributeur qu’avec encore un peu de cette démocratie à la Washington, et la Russie aurait cessé d’exister.

Il ne s’agit pas ici d’un panégyrique.Il ne s’agit que de dire ce qui est et que l’on peut constater.

On pourra se reporter à une approche telle que celle-ci :


On privilégiera surtout l’écoute des propos de M. S. Lavrov à l’occasion de la lecture du texte récemment publié sur cette tribune et que voici :



On s’efforcera surtout d’éviter de tomber dans des ornières mentales et des préjugés qui ne donnent qu’une vision erronée et incomplète d’une réalité dont beaucoup d’aspects nous échappent.

Renaud Bouchard

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